La Maison Diamantée

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Une des plus anciennes demeures de Marseille

La Maison Diamantée ou l’Oustau Bigarrado pouncho de diamant est construite par un marchand d’origine catalane), Pierre Cardiolle, entre 1570 à 1576.

Elle est l’une des plus anciennes demeures de Marseille, avec l’Hôtel de Cabre. ­­L’histoire de ce monument exceptionnel, le plus ancien bâtiment du patrimoine communal - classé monument historique depuis 1925, est complexe et la datation de la construction incertaine.

Cette maison est l’un des rares symboles de la ville ancienne disparue et des demeures patriciennes du quartier du Corps de Ville, voué à la mer et au négoce. Au cœur de l’ensemble prestigieux des bâtiments de l’Hôtel de Ville, elle s’élève, à proximité du quai grec, sur les vestiges de demeures antiques et médiévales. La Maison Diamantée fut habitée par de grandes familles, comme celle du Premier Echevin de la Ville, Pierre de Saboulin-Bolléna ou les Castellane Majastre.

Sous la Révolution, elle fut morcelée et à la fin du XIXe siècle, elle servit à abriter les travailleurs du port et les immigrés italiens. Son histoire reflète donc le riche passé d’une cité très tôt ouverte aux grands échanges et aux influences méditerranéennes.

Sauvée de la ruine en 1914

La Maison diamantée aurait été construite fin du XVIe siècle, à la demande de riches commanditaires italiens et espagnols, dont le principal propriétaire pourrait être Pierre Gardiolle, un marchand d’origine catalane qui l’aurait faite construire en 1570. Mais le doute subsiste sur cette date qui pourrait aussi bien se situer entre 1593 et 1620, et dans ce cas, la construction serait l’œuvre du contrôleur d’artillerie Nicolas de Robbio, d’origine piémontaise.­

Sauvée de la ruine en 1914, elle échappe aux destructions des vieux quartiers, décidées par les autorités allemandes en 1943. La tradition orale la présente comme étant le Palais du "Bon Roi René" d’Anjou, Comte de Provence.

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