Guerre Franco-Prussienne 1870-1871
Franco-Prussian War, 1870-1871
La guerre franco-allemande fut provoquée par l’escalade des tensions entre la France et la Prusse dans les années 1860.
La France, sous l’empereur Napoléon III, était déterminée à contenir la croissance de la puissance prussienne et à venger ce qui était considéré comme une série d’humiliations diplomatiques.
La Prusse, sous le chancelier Otto von Bismarck, considérait qu’une guerre dirigée par la Prusse et menée par les États allemands contre la France serait un acte décisif menant à la création d’un empire allemand unifié.
Le conflit débuta le 19 juillet 1870, jour où la France déclara la guerre. L’armée française s’avéra terriblement mal préparée et subit une défaite désastreuse lors de la bataille de Sedan, laissant la voie libre vers Paris.
Le 19 septembre, les Allemands encerclèrent complètement la ville et commencèrent un siège qui allait durer plus de quatre mois. Coupés du ravitaillement provenant de la campagne, les Parisiens survécurent en mangeant les chiens, les chats et même la plupart des animaux du zoo de Paris. Les arbres des Champs-Élysées et des parcs furent coupés et brûlés pour servir de combustible.
Le 5 janvier, les armées allemandes entreprirent le bombardement de la ville, qui dura plusieurs heures chaque nuit durant 23 nuits. Environ 12 000 obus tombèrent sur les quartiers de Paris, tuant près de 400 personnes.
Paris capitula le 28 janvier, mettant ainsi fin à la guerre.
La défaite française fut suivie d’une révolte populaire et l’établissement de la Commune de Paris en mars 1871, organisation gouvernementale révolutionnaire formée selon des principes anarchistes et socialistes.
En mai 1871, la Commune fut réprimée dans un bain de sang par les troupes françaises du gouvernement d’Adolphe Thiers.
La colonne impériale de la place Vendôme fut démantelée par les communards durant la brève période où ils contrôlèrent Paris.
La répression de la Commune provoqua d’autres destructions importantes dans la ville par les communards, notamment les incendies du palais des Tuileries, du Louvre, et d’autres monuments.
La guerre franco-prussienne a été provoquée par la montée des tensions entre la France et la Prusse dans les années 1860. La France, sous l’empereur Napoléon III, était déterminée à freiner la croissance de la puissance prussienne et à venger ce qu’elle considérait comme une série d’humiliations diplomatiques. La Prusse, sous le chancelier Otto von Bismarck, croyait qu’une guerre menée par la Prusse des États allemands contre la France serait un acte décisif menant à la création d’un empire allemand unifié. Le conflit éclate le 19 juillet 1870, lorsque la France déclare la guerre. L’armée française se montre lamentablement prise au dépourvu et subit une défaite désastreuse à la bataille de Sedan, laissant ouverte la route de Paris. Le 19 septembre, les Allemands avaient complètement encerclé la ville et entamé un siège qui devait durer plus de quatre mois. Coupés des approvisionnements de la campagne, les Parisiens résistent en mangeant des chiens, des chats et même la plupart des animaux du zoo de Paris. Les arbres des Champs-Elysées et des parcs ont été abattus et brûlés comme combustible. Le 5 janvier, les armées allemandes ont commencé un bombardement de la ville, qui a duré plusieurs heures chaque nuit pendant une période de 23 nuits. Environ 12 000 obus sont tombés sur les quartiers parisiens, tuant quelque 400 personnes. Paris capitule le 28 janvier, mettant ainsi fin à la guerre. La défaite française est suivie d’un soulèvement populaire et de la mise en place, en mars 1871, de la Commune de Paris, gouvernement révolutionnaire formé selon les principes anarchistes et socialistes. La Commune est réprimée dans le sang en mai 1871 par les troupes françaises sous le gouvernement d’Adolphe Thiers. Pendant la brève période où les communards contrôlent Paris, ils démantèlent la colonne impériale de la place Vendôme. La suppression de la Commune a entraîné d’autres dommages importants à la ville, car les communards ont incendié le palais des Tuileries, le Louvre et d’autres bâtiments, et des combats désespérés entre les communards et les forces contre-révolutionnaires ont détruit ou endommagé de nombreuses autres structures.
The Franco-Prussian War was brought about by rising tensions between France and Prussia in the 1860s. France, under Emperor Napoleon III, was determined to check the growth of Prussian power and avenge what it saw as a series of diplomatic humiliations. Prussia, under Chancellor Otto von Bismarck, believed that a Prussian-led war of the German states against France would be a decisive act leading to creation of a unified German empire. The conflict began on July 19, 1870, when France declared war. The French army proved woefully unprepared and suffered a disastrous defeat at the Battle of Sedan, leaving open the road to Paris. By September 19, the Germans had completely surrounded the city and begun a siege that was to last more than four months. Cut off from supplies from the countryside, the Parisians held out by eating dogs, cats, and even most of the animals in the Paris zoo. The trees on the Champs-Elysées and in parks were cut down and burned for fuel. On January 5, the German armies began a bombardment of the city, which lasted several hours each night for a period of 23 nights. About 12,000 shells fell on Paris neighborhoods, killing some 400 people. Paris surrendered on January 28, effectively ending the war. The French defeat was followed by a popular uprising and the establishment, in March 1871, of the Paris Commune, a revolutionary government formed in accordance with anarchist and socialist principles. The Commune was bloodily suppressed in May 1871 by French troops under the government of Adolphe Thiers. During the brief period in which the communards controlled Paris, they dismantled the imperial column in the Place Vendôme. The suppression of the Commune resulted in further extensive damage to the city, as the communards set fire to the Tuileries Palace, the Louvre, and other buildings, and as desperate fighting between the communards and counterrevolutionary forces destroyed or damaged many other structures.