Cap 8
Voir le bâtiment principal de la caserne en réalité augmentée

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C’est pour desserrer l’étau autour de la capitale, que nos soldats stationnés au rond-point de Courbevoie, partirent à l’assaut de Montretout, Buzinval et Malmaison où étaient retranchés les prussiens, le nom générique pour désigner les forces allemandes. Cela n’empêcha pas la France d’être vaincue par l’empire d’Allemagne.
En 1871, refusant la défaite et le gouvernement qui avait signé la capitulation, les insurgés de la commune de Paris, tinrent Courbevoie un moment, en opposition aux forces françaises gouvernementales qui venaient de Versailles. Une lutte acharnée se déroula notamment devant le château Lambrechts, sur l’emplacement duquel s’élève actuellement le stade municipal.
Dans le vieux cimetière, boulevard Saint-Denis, on peut voir un espace entouré d’une grille. Là, gisent les dépouilles mortelles de 71 victimes de cette guerre et de l’insurrection de la Commune, unies dans le dernier repos, soldats et insurgés. A côté, une tombe contient les restes d’un soldat prussien.
Sur l’image, vous voyez les insurgés, côté Neuilly, stopper momentanément l’avancée inexorable des troupes versaillaises à Courbevoie, qui iront réprimer la rébellion jusque dans le cimetière du père Lachaise à Paris.
L’histoire militaire de Courbevoie ne s’arrête pas là. C’est de la caserne Charrasse que le 119e régiment d’infanterie part pour la Grande Guerre, au milieu des ovations et des sanglots. La der des der engloutit plu d’un million de poilus sur les champs de bataille de 14 18, de la belgique à la Suisse.
Comme si cela ne suffisait pas, 20 ans plus tard le second conflit mondial avec nos cousins germains, embrasait Courbevoie.
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