Cap 6



10 aout 1792

Contrairement à ce que pourrait laisser penser nos uniformes chatoyants, nous n’étions pas là que pour faire beau.
Nous avons mérité notre salaire et nous avons chèrement payé notre fidélité au Roi de France.
Cette illustration est une représentation du Palais des Tuileries le 10 août 1792. Partis à 950, seuls 300 d’entre nous ? survécurent à l’assaut de la résidence par les forces révolutionnaires… Après ce massacre, il y eu une suspension de notre service. Mais il fut rapidement réactivé dès le Directoire, et s’est poursuivi sous le Consulat, l’Empire, puis la Restauration. 
Comme quoi, nous n’étions pas rancuniers.
L’infortune des gardes Suisses ne s’arrêta pas à cette seule journée. C’est encore en protégeant le Louvre, qu’une quarantaine d’années après, le 29 juillet 1830. nous avons encore donné nos vies pour le roi, au cours de la révolution des 3 glorieuses. A cette occasion, le roi Charles X s’enfuit du Louvre avec sa famille, et Louis-Philippe Ier lui succéda.

La prise des Tuileries le 10 août 1792
La prise des Tuileries le 10 août 1792
La famille royale se réfugia dans la salle du Manège, qui abritait alors l’Assemblée législative et qui se trouvait le long du jardin (à l’emplacement de l’actuel carrefour entre les rues de Rivoli et de Castiglione). La garnison de gardes suisses resta en place autour du palais désormais vide. Celui-ci fut envahi et pillé, et près de 600 gardes moururent soit pendant le combat, soit ensuite massacrés par la foule. Une centaine d’entre eux parvint toutefois à s’échapper grâce à une partie de la population parisienne.

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