Ligne Maginot

La ligne Maginot, du nom du ministre de la Guerre André Maginot, est une ligne de fortifications construite par la France le long de sa frontière avec la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne, la Suisse et l’Italie de 1928 à 1940.

Le terme « ligne Maginot » désigne parfois le système entier, c’est-à-dire la ligne allant de la Manche à la Méditerranée, le long des frontières françaises, mais plus souvent les seules défenses contre l’Allemagne (c’est-à-dire celles du théâtre d’opérations du Nord-Est), tandis que les défenses contre l’Italie sont parfois appelées « ligne alpine » (dans le théâtre d’opérations du Sud-Est). À ces deux ensembles s’ajoutent les fortifications de la Corse, de la Tunisie (la ligne Mareth) et d’Île-de-France (la ligne Chauvineau). Le long de la frontière franco-allemande, la ligne se compose d’un obstacle presque continu de barbelés, défendu par un tir croisé de mitrailleuses, elles-mêmes couvertes par de l’artillerie, le tout protégé par d’épaisses couches de béton et de blindage. La mission de ces fortifications était à l’origine de protéger le territoire français d’une attaque brusquée, laissant le temps à l’armée de terminer sa mobilisation.

Bien qu’utilisées pendant les combats de mai-juin 1940, ces fortifications n’empêchent pas la défaite française, à tel point que l’expression « ligne Maginot » est devenue1 synonyme d’une défense que l’on croit infranchissable, mais qui se révèle inefficace.

Partiellement réutilisés par l’occupant allemand, notamment lors des combats de 1944-1945, plusieurs ouvrages sont remis en état après la guerre dans le contexte du début de la guerre froide. L’essentiel est depuis abandonné, mis à part quelques éléments conservés par des associations.

La Commission d’organisation des régions fortifiées (CORF) est un organisme militaire français créé le 30 septembre 1927 par le ministre de la Guerre Paul Painlevé pour étudier et faire réaliser les ouvrages de fortification des frontières.

Le sigle CORF désigne aussi un type de fortifications, que ce soit des ouvrages, des casemates, des observatoires ou des abris, dont les plans ont été établis par la Commission et qui forment la partie la plus puissante de la ligne Maginot.

Le quartier Saint-Jean de Marseille : destin tragique

12 Avril 1871 - chute de la colonne Vendôme

Second siège de Paris :
La commune décide la destruction de la colonne Vendôme.
« La Commune de Paris, (…)

MATHURIN HENRIO, plus jeune compagnon de la libération (à titre posthume). Tué à 14 ans

16 Avril 1929 - Baud (56150 MORBIHAN FRANCE) Décédé le 10 Février 1944 - Baud (56150 MORBIHAN FRANCE) Compagnon de (…)