Willys Jeep

À l’origine, les voitures Jeep étaient des véhicules tout-terrain à quatre roues motrices utilisés par l’armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale.

Willys et Ford fabriqueront 637 770 véhicules de 1941 jusqu’à l’été 1945, dont près de 60 % par Willys.

Ce véhicule, connu pour sa couleur vert olive, a servi notamment comme véhicule de liaison pour le commandement et de support pour les transmissions. De nombreuses modifications sont opérées sur les véhicules. Beaucoup de photos d’époque montrent toute sorte de transformations, allant des simples ajouts, aux blindages, en passant par de vraies personnalisations. Son efficacité et sa large diffusion en ont fait le véhicule tout-terrain de référence, à tel point que l’on appelle encore aujourd’hui « jeep » une automobile tout-terrain au style rustique. Le mot « jeep » étant une marque déposée devenue un nom commun (antonomase), il ne prend pas de majuscule quand il est utilisé comme tel13.

En 1946, la société Willys s’associe avec le constructeur français Hotchkiss pour la vente et la diffusion de jeeps en France sous la responsabilité de la SOFIA (Société Financière Industrielle Automobile). En juin 1950, la marque « Jeep » est déposée par Willys-Overland14. En 1953, la marque Jeep est vendue à Kaiser Motors. En 1952, Willys concède à Hotchkiss la licence de fabrication et de commercialisation des MB ainsi que celle des pièces détachées. En 1955, l’armée française relance la production de jeeps à la suite des échecs consécutifs de projet de développement d’un nouveau véhicule léger de reconnaissance (VLR), la Delahaye VLR. La première commande porte sur 465 véhicules dénommés « Jeep Hotchkiss licence MB ». Après quelques améliorations, les jeeps alors construites prennent l’appellation « M201 licence MB ». La production est presque entièrement destinée à l’armée française. En 1956, Hotchkiss s’associe à Brandt, la production est effectuée dans l’usine de Stains. La production s’arrête en 1966 après un total de 27 628 jeeps M201 construites. En février 1981, l’armée française se sépare définitivement des modèles américains.15

Le quartier oublié

Carte du quartier Saint-Jean rasé Marseille 1943

Sainte-Anne (rue)

Au XIVe siècle, la première de ces rues s’appelait de la Pélissérié-Large, et la seconde portait le nom de la (...)

Place Neuve (côte Ouest de Victor Gelu)