Panzerkampfwagen IV

Le SdKfz 161 Panzerkampfwagen IV, PzKpfW IV, ou Panzer IV, est un char moyen allemand utilisé lors de la Seconde Guerre mondiale.

Panzerkampfwagen IV encastré dans une cordonnerie à Putanges
Conçu comme char d’appui-feu armé d’un canon de 7,5-cm court KwK 37 L/24 (destiné aux tirs anti-infanterie, pour les Panzer IV Ausf. A / B / C / D / E / F), il est réarmé avec un canon long antichar 7,5 cm KwK 40 L/43 à partir de mars 1942 (Panzer IV Ausf. F2, puis canon L/48 pour les versions G / H / J).

Le PzKpfW IV fut le char le plus utilisé par la Panzerwaffe avec 9 000 exemplaires produits. Son châssis fut utilisé pour plusieurs véhicules spéciaux et chasseurs de chars. Ses équivalents alliés furent le M4 Sherman américain produit à 50 000 exemplaires, et le T-34 soviétique produit à 60 000 exemplaires.

Au combat

En mars 1942, le remplacement du canon KwK 37 L/24 par le KwK 40 L/43 à bonne capacité antichar (vitesse initiale de 740 m/s, 89 mm de blindage percé à 500 mètres sous une incidence de 30°) permet de répondre honorablement aux blindés adverses. Le blindage, malgré un renforcement constant de son épaisseur jusqu’à 80 mm en frontal de caisse et tourelle dès juin 1942, reste vertical. Pour se faire une idée du problème, un canon antichar français "47 mm modèle 1937" était susceptible de percer 50 mm de blindage vertical à 500 mètres. Et la situation ne s’améliora pas avec le temps : à partir de 1943, le canon antichar britannique "17 Pounder" était susceptible de percer 120 mm de blindage vertical à 1 000 mètres. Les performances constantes des armes antichars sont susceptibles de mettre constamment à mal le blindage du char allemand, et ce dès le début du conflit. Le Panzer IV parvient cependant à rivaliser grâce à des optiques de tir d’excellente qualité permettant une chance de coup au but de 90 % à 2 000 m. Et en avril 1943, le Panzer IV "G", armé du 7,5-cm KwK 40 L/48, est capable de percer 96 mm de blindage incliné à 30° à 500 mètres, 85 mm à 1 000 m, et encore 64 mm à 2 000 m.

Conclusion

Le Panzer IV était fiable, de faible coût, de puissance de feu honorable, souple dans ses déplacements. Mais son blindage vertical était un réel problème, malgré l’augmentation constante de son épaisseur : il fut toujours susceptible d’être percé à des distances importantes par les canons antichars alliés. Bien que doté de canons performants, le Panzer IV était très vulnérable.

Dès 1943, on peut considérer que ce blindé était obsolète, dépassé par les nouveaux blindés soviétiques tels les SU-152, KV-85, et plus encore en 1944 par les T-34/85 et IS-2 ; les M4 Sherman américains armés de canons de 76 mm, ainsi que les M-26 Pershing. Il continua cependant à être utilisé jusqu’au dernier jour de la guerre en Europe, à défaut d’aligner en nombre des chars plus performants.

Le quartier oublié

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