Sainte-Geneviève

Geneviève, née à Nanterre vers 420 et morte à Paris entre 502 et 512, est une sainte gallo-romaine, patronne de la ville de Paris, du diocèse de Nanterre et des gendarmes. La forme issue du latin Genovefa est également employée et a donné le nom « génovéfain » (religieux).

Les historiens ont maintes fois débattu des origines sociales de la sainte. Les biographes Dom Jacques Dubois et Laure Beaumont-Maillet ont tranché le débat : Geneviève, issue d’une riche famille de l’aristocratie gallo-romaine, est la fille unique de Severus (nom latin signifiant « austère »), probablement un Franc romanisé qui après une carrière d’officier, a exercé la fonction de régisseur de terres d’Empire, et de Geroncia (ou Gerontia, nom grec « désignant une personne sage par l’âge et les vertus »), fille d’un général.

Elle aurait hérité en tant que fille unique de la charge de membre du conseil municipal (curia) détenue par son père, charge qu’elle aurait exercée tout d’abord à Nanterre, puis à Paris (la ville s’appelait déjà ainsi), (faisant partie des dix principales constituant l’aristocratie municipale) après son installation dans cette ville chez une « marraine » influente.

Baptisée, elle se voue très jeune à Dieu et, selon la légende, est remarquée par saint Germain d’Auxerre et saint Loup de Troyes, qui passent par Nanterre vers 430 (légende à l’origine de l’église Saint-Germain-de-Charonne), à l’occasion de leur voyage vers la province romaine de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle). Elle mène une vie consacrée et ascétique, probablement dès ses seize ans.

Selon la Vita sanctae Genovefae, à l’âge de 18 ou 20 ans, elle reçoit à Paris le voile des vierges des mains de l’évêque Wllicus, prélat inconnu des historiens. À la mort de ses parents vers 440, elle quitte Nanterre et vient s’établir chez sa marraine Procula en plein Paris, dans l’île de la Cité.

Selon la tradition, lors du siège de Paris en 451, grâce à sa force de caractère, Geneviève, qui n’a que 28 ans, convainc les habitants de Paris de ne pas abandonner leur cité aux Huns. Elle encourage les Parisiens à résister à l’invasion par les paroles célèbres :

« Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications. »

De fait, Attila évita Lutèce (Paris). Mais contrairement à ce que représentera l’iconographie, il n’a jamais rencontré Geneviève.

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