En février, après expulsé manu militari les...

En février, après l’expulsion manu militari des 15 000 habitants du quartier avec la collaboration des autorités française, les forces d’occupation allemandes rasent le quartier multi millénaire du quai nord du Vieux-Port de Marseille à coup d’explosifs.

La destruction du quartier Saint-Jean du Vieux-Port de Marseille en 1943 est un événement complexe aux motivations multiples.

La raison officielle invoquée par les autorités allemandes est la lutte contre la résistance. En effet, le quartier pouvait servir de refuge à la résistance marseillaise. Suite à plusieurs attentats les forces d’occupation voulaient des mesures de représailles. La destruction du quartier était donc censée décourager la résistance et dissuader les habitants de continuer à soutenir les maquisards.

Cependant, cette raison officielle est loin d’être la seule. Les autorités allemandes et le régime de Vichy avaient également une vision négative du quartier Saint-Jean. Ce quartier était considéré comme un quartier populaire, cosmopolite et multiethnique, et il était souvent associé à la criminalité, la prostitution et la pauvreté. La destruction du quartier était donc également une façon de réprimer les populations populaires et de remodeler l’image de Marseille.

Enfin, il est également possible que la destruction du quartier ait été motivée par des considérations d’urbanisme. Les autorités souhaitaient moderniser Marseille et en faire une ville plus fonctionnelle et plus hygiénique. La destruction du quartier Saint-Jean permettait de dégager des espaces pour de nouvelles constructions, notamment des immeubles de bureaux et des logements sociaux.

Quoi qu’il en soit, la destruction du quartier Saint-Jean est criminelle. Elle a entraîné la destruction d’un quartier historique (qui remonte à la fondation hellénique de la ville) et la mort de nombreuses personnes, dont des résistants, des juifs et des civils innocents.

Le quartier Saint-Jean de Marseille : destin tragique

12 Avril 1871 - chute de la colonne Vendôme

Second siège de Paris :
La commune décide la destruction de la colonne Vendôme.
« La Commune de Paris, (…)

MATHURIN HENRIO, plus jeune compagnon de la libération (à titre posthume). Tué à 14 ans

16 Avril 1929 - Baud (56150 MORBIHAN FRANCE) Décédé le 10 Février 1944 - Baud (56150 MORBIHAN FRANCE) Compagnon de (…)