« La nuit, corvée devant la première ligne. Ordre de creuser une nouvelle tranchée. Départ en colonne par un avec pelles et pioches. Je fais équipe avec Dekoninck ; je prends la pioche, lui, la pelle. Nous sommes à 200 mètres des boches et devant nous, un réseau de patrouilles nous couvre. Le travail est à la tâche, chaque équipe a 2 mètres de tranchée à creuser.Retour ligne automatique
L’ennemi a deviné notre présence. Des rafales de 77 arrosent au petit bonheur le ravin où nous travaillons. Les obus tombent sur notre droite, mais suffisent pour stimuler notre ardeur au travail. Retour ligne automatique »
Désalbres, L., Mon carnet de route 1916-1918, imprimerie Dumolia, Dax, p.46.
Un front militaire est une frontière, contestée entre deux forces combattantes. Un front peut être local et tactique ou peut s’étendre sur un large théâtre d’opérations comme le front de l’Est durant la Seconde Guerre mondiale.
Lorsqu’elle part à l’assaut des lignes ennemies, l’infanterie demande à l’artillerie de bombarder devant elle pour détruire les fortifications et les obstacles. C’est aussi en cas d’attaque de l’ennemi, un moyen d’arrêter sa progression. « L’effroyable rouleau de fer qui avance devant nous, nous ouvre le chemin, broyant tout devant nous. » Louis Désalbres
Construit en haut d’une muraille, au-dessus du chemin de ronde, au bord d’une tranchée, le parapet permet aux défenseurs d’avoir un avantage considérable sur les assaillants.