Division d’infanterie
D’une manière générale, sur le plan international, on nomme division une unité militaire importante, composée d’un nombre de soldats généralement compris entre 10 000 et 30 000 et représentant la plus petite unité capable d’opérations autonomes.
Dans la plupart des armées, un corps d’armée est composé de plusieurs divisions et chaque division est composée de plusieurs régiments ou brigades.
Toutefois, selon les pays, les armes et les époques, le mot « division » est parfois utilisé dans un sens différent, comme, en France, les « divisions militaires territoriales », subdivisions des régions militaires.
Histoire
Le système divisionnaire trouve son origine dans la réforme des armées engagée en France à la fin de l’Ancien Régime. Son principe est de lier une part d’infanterie, une autre de cavalerie et une dernière d’artillerie dans un même ensemble afin d’autoriser la combinaison de ces forces sous la forme d’une petite armée indépendante.
Exploitée pendant les guerres révolutionnaires, cette organisation des armées sera habilement utilisée par Napoléon Bonaparte dès la première campagne d’Italie (1796-1797). Il usera alors du système divisionnaire pour disperser son armée dans la plaine du Pô, pour y réduire ses temps de déplacement et alléger les problèmes logistiques, tout en gardant la faculté de la regrouper à l’occasion des batailles.
Par la suite, des divisions sont devenues spécifiques en fonction des régiments qui les composent.