Sous-lieutenant
Le terme de « sous-lieutenant » apparaît à la fin du xvie siècle, sous le règne d’Henri II4. À partir de 1674, il remplace celui d’enseigne dans les régiments d’infanterie. Comme l’enseigne, il est chargé du commandement de la troisième section de la compagnie. Petit à petit le système s’impose dans toutes les compagnies d’avoir un capitaine, secondé par un lieutenant, lui-même secondé par un sous-lieutenant.
Entre 1776 et 1791, il y a deux sous-lieutenants par compagnie. À partir de 1781, l’ordonnance dite « de Ségur » rend obligatoire d’avoir quatre quartiers de noblesse (quatre grands-parents nobles) pour devenir sous-lieutenant. Cette disposition est supprimée à la Révolution française, ce qui ouvre le grade à l’élection. À partir de 1805, il est nécessaire pour devenir sous-lieutenant de passer par une école d’officiers ou d’avoir quatre années d’expérience comme sous-officier.
De nos jours, « sous-lieutenant » est un grade donné aux officiers-élèvesN 3 ou aux officiers de l’Armée de terre, de l’Armée de l’air et de la Gendarmerie qui effectuent leur dernière année dans l’une des écoles militaires suivantes : Polytechnique, Saint-Cyr, École de l’air, EOGN, École militaire interarmes, École militaire de l’air. Il correspond à la première année de service en tant qu’officier proprement dit.
Insigne de grade dans les armes dites « à pied »
Sous-lieutenant dans les armes dites « à cheval »