Jean-Baptiste Marchand

  • 10 novembre 2014

Première Guerre mondiale

Il reprend l’uniforme avec le déclenchement de la Grande Guerre. En août 1914, comme colonel de réserve il est nommé adjoint au général gouverneur de Belfort. Le 8 septembre 1914, il prend le commandement de la 2e brigade coloniale. Il est blessé une première fois le 1er octobre 1914 par un éclat d’obus qui lui fracasse le tibia. Il revient au front un mois plus tard, incomplètement guéri. Le 20 février 1915, il est promu général de brigade, puis devient commandant par intérim de la 10e Division d’Infanterie Coloniale le 14 mai 1915. Malgré quelques parenthèses, il conserve ce poste jusqu’à la fin de la guerre. Le 25 septembre 1915, alors que ses troupes participent à la deuxième bataille de Champagne, il est très grièvement blessé au ventre par une balle de mitrailleuse. Mais il se rétablit et après une période de convalescence il retrouve sa division.

Il est une nouvelle fois blessé le 17 octobre 1916 dans la Somme par un éclat d’obus, mais refuse de se faire évacuer et conserve son commandement. Le 4 avril 1917, il est nommé général de division du cadre des officiers de réserve. On le trouve ensuite avec sa division sur le chemin des Dames, devant Verdun (secteur de Douaumont), sur le saillant de Saint-Mihiel (hiver et printemps 1918) puis devant Château-Thierry fin mai, où il interdit aux Allemands le passage de la Marne. Il combat sur cette position jusqu’au 27 juin 1918, puis il y revient après guerre le 21 juin 1925 pour participer à l’inauguration du nouveau pont sur la Marne (il avait lui-même donné l’ordre de détruire le précédent).

Jean-Baptiste Marchand quitte l’armée définitivement le 4 avril 1919. Il meurt à Paris le 13 janvier 1934 et est inhumé à Thoissey3 le 13 avril 1935.

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