Fort des Paroches ou fort Colaud

  • 22 novembre 2014

Localisation

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Description

De taille modeste, trapézoïdal, il défendait ses fossés grâce à deux caponnières doubles (gorge et saillant II) et un aileron (saillant III). L’entrée du fort se situe au centre du front de gorge, immédiatement à la droite de la caponnière. Elle a conservé son pont-levis à bascule en dessous, mais la plaque de bois que l’on aperçoit sur d’anciennes photos, placée juste sous le cartouche du nom du fort au fronton de l’entrée, avec la devise "S’ensevelir sous les ruines du fort plutôt que de se rendre"a disparu. Le tunnel de l’entrée est relativement bref.
Les locaux affichent les stigmates de bombardements. Le fort demeura en première ligne durant quatre longues années. Heureusement, les batteries de 305 mm allemandes ou austro-hongroises ne purent jamais s’en approcher à bonne portée.

Plus sur fortiff.be

Première guerre mondiale

· Du 9 au 12 septembre 1914, le fort ouvre le feu à plusieurs reprises pour flanquer les abords du fort de Troyon qui demande du soutien.
· A partir du 20 septembre 1914, les allemands cherchent à percer le rideau défensif des Hauts de Meuse, pour encercler et faire tomber la place de Verdun afin de faciliter le ravitaillement du front de la Champagne.
· Le 22 septembre 1914, l’artillerie du fort ouvre le feu sur un détachement allemand dans le secteur de Lavignéville sans être visée par l’artillerie ennemie.
· Le 23 et le 24 septembre, le fort tire sur la carrière de Senonville et dans le bois du Chanot. Mais l’ouvrage est violement bombardé paralysant ses tirs pendant plusieurs heures et détruisant une des pièces de 90.
· Le 25 septembre 1914, le bombardement est tellement violent que les pièces d’artillerie du fort n’ouvrent pas le feu pour ne pas être localisées, mais la dernière pièce de 90 est détruite.
· A partir du 26 septembre 1914, après la chute du fort du Camp des Romains, le fort est violement bombardé réduisant complètement l’artillerie au silence. Les communications avec l’extérieur sont impossibles et certaines parties du fort sont percées comme le magasin à poudre qui a été touché par un obus de gros calibre.
· Le 30 septembre, la garnison reçoit l’ordre d’évacuer l’ouvrage, mais elle doit rester à proximité pour tenir la position en cas d’assaut de l’infanterie ennemie. Elle y restera ainsi jusqu’au 18 octobre 1914 avant d’être envoyée sur Fresnes au Monts. A la fin de cette bataille, le fort a été visé par plusieurs milliers d’obus de tout calibre qui ont fait quelques dégâts à l’ouvrage, les dommages auraient pu être plus importants si des obus de 30,5 auraient atteint l’ouvrage.
· Pendant tout le restant de la guerre, le fort restera aux mains des troupes françaises qui s’en serviront comme poste d’observation sur la ville de Saint-Mihiel et sur le fort du Camp des Romains.
· Mars 1916-1918, une guérite blindée est installée et les issues du fort se voient équipées de chicanes en sacs de terre et en rondins, armées de mitrailleuses et de goulottes lance grenades. Un réseau de galeries de 17 d’une longueur de 1155 mètres est creusé sous l’ouvrage. Le fort et les galeries sont électrifiées pour l’éclairage grâce à des groupes électrogènes.

Portfolio

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