Artillerie française pendant la Première Guerre mondiale
L’artillerie française pendant la Première Guerre mondiale prend au cours de ce conflit un rôle essentiel au sein de l’Armée de terre française. Si au début elle est composée essentiellement d’une artillerie légère de campagne, avec une fonction d’appui auprès de l’infanterie, la stabilisation du front et la transformation du conflit en une vaste guerre de tranchées obligent cette arme à muter et à prendre un rôle de premier plan.
Ses effectifs et sa puissance de feu augmentent considérablement, avec des canons de plus en plus gros, tandis que sa doctrine d’emploi s’adapte aux nouvelles conditions de combat : préparations massives pendant plusieurs jours, harcèlement permanent, tirs de barrage roulant, concentration des feux, etc. Ce développement donne naissance à l’« artillerie lourde à grande puissance » (composée d’énormes pièces provenant de l’artillerie de côte et de l’artillerie navale), à l’artillerie de tranchée, à l’artillerie anti-aérienne, à l’artillerie chimique (répandant des gaz toxiques), à l’artillerie spéciale (ou artillerie d’assaut : les chars de combat), à l’artillerie anti-char et, à la fin, à l’artillerie automotrice.
Sur le front occidental comme sur les autres théâtres d’opérations, pendant cinq ans, l’artillerie française a tiré environ trois cents millions d’obus, labourant les sols, pilonnant les retranchements et poursuivant son duel avec les artilleries adverses. Une telle puissance de feu a nécessité un effort industriel considérable.
Liste des régiments d’artillerie français
Régiments d’artillerie de place forte ou de forteresse
Régiments d’artillerie à pied (R.A.P)
Régiments d’artillerie légère
Régiments d’artillerie de campagne (R.A.C)
Régiment d’artillerie divisionnaire (R.A.D)
Régiments d’artillerie de montagne (R.A.M)
Régiments d’artillerie lourde (R.A.L)
Régiments d’artillerie spéciale (R.A.S)
Régiments d’artillerie de tranchée (R.A.T)
Régiments d’artillerie anti-aérienne (R.A.A)
Régiments d’artillerie antiaérienne (R.A.A)
Régiment d’artillerie nord africain (R.A.N.A)
Régiments d’artillerie d’Afrique (R.A.A)
Régiments d’artillerie de Marine
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Obusier de 240 mm modèle 1903-1904Obusier de 240 mm modèle 1903-1904. Durant le conflit, l’artillerie et notamment l’artillerie lourde prend de plus en plus d’importance pour essayer de briser les lignes ennemies.
Date : Mai 1916 -
Canon 105 mm Schneider modèle 1913French troops manning a 105 mm rapid fire gun during a artillery barrage, Verdun region. -
French troops installing 155 mm Schneider C17S artillery gun, south of La Faloise, Somme. -
155 mm Filloux gun carrying out a shoot, Nampcel, Oise, 28 March 1918 -
400 mmSunken position for a 400 mm railway gun. French artillery gunners in the process of loading the gun. Harbonnières, Somme. -
A French Schneider 105mm mle 1913 (L 13 S) heavy field gun next to a camouflaged British 60 pounder battery in the open. Near Amiens, 21 April 1918. -
obusier de 400 mm Schneider à berçeau en position de tirA Sommesons, dans la Marne, un obusier de 400 mm Schneider à berçeau est mis en position de tir par ses servants. D’une portée de 16 kilomètres, cette pièce d’artillerie lourde montée sur voie ferrée nécessitait une heure de préparation avant sa mise en batterie.
Date : Mai 1916
Lieu : Marne - Sommesous - Mailly-le-Camp -
chargement d’une pièce d’ artillerie lourde de 400 mm modèle 1916A Sommesons, dans la Marne, les servants d’une pièce d’artillerie lourde de 400 mm modèle 1916 chargent un obus dans sa culasse. Baptisée du nom de "Colibri", la pièce d’artillerie de 140 tonnes atteint une portée de 16 kilomètres.
Date : Mai 1916
Lieu : Marne - Sommesous - Mailly-le-Camp -
obusier de 400 mm après le tirUn obusier de 400 mm ALVF (artillerie lourde sur voie ferrée) après le tir.
Date : Mai 1916
Lieu : Marne - Sommesous - Mailly-le-Camp -
une colonne d’artillerie s’avance sur la routeUn convoi d’artillerie avant l’attelage des canons de 75 mm aux voitures hippomobiles.
Date : Juillet 1918
Lieu : France / Champagne-Ardenne / Marne -
obusier de 400 mm modèle 1915/1916 ALVFL’approvisionnement d’un obusier de 400 mm modèle 1915/1916 ALVF (artillerie lourde sur voie ferrée). Durant le conflit, l’artillerie, et notamment l’artillerie lourde, prend de plus en plus d’importance pour essayer de briser les lignes ennemies.
Date : Mai 1916 -
un obusier de 400 mm vient de tirer un obusA Sommesons, dans la Marne, un obusier de 400 mm vient de tirer un obus. S’accompagnant d’un wagon d’entretien, cet obusier monté sur un berçeau atteint une portée de 16 kilomètres.
Date : Mai 1916
Lieu : Marne - Sommesous - Mailly-le-Camp -
Approvisionnement d’un obusier de 400 mm modèle 1915/1916L’approvisionnement d’un obusier de 400 mm modèle 1915/1916 ALVF (artillerie lourde sur voie ferrée). Durant le conflit, l’artillerie, et notamment l’artillerie lourde, prend de plus en plus d’importance pour essayer de briser les lignes ennemies.
Date : Mai 1916
Lieu : Marne - Sommesous - Mailly-le-Camp -
Approvisionnement d’un obusier de 400 mm modèle 1915/1916L’approvisionnement d’un obusier de 400 mm modèle 1915/1916 ALVF (artillerie lourde sur voie ferrée). Durant le conflit, l’artillerie, et notamment l’artillerie lourde, prend de plus en plus d’importance pour essayer de briser les lignes ennemies.
Date : Mai 1916
Lieu : Marne - Sommesous - Mailly-le-Camp -
75 mm modèle 1915 CAUne pièce d’artillerie de défense contre avions sur le front de l’Yser, en Belgique.
Date : Décembre 1916
Lieu : Belgique / Flandre-occidentale / Nieuport / Adinkerke
Photographe : Bigot -
Dans la cour une pièce de Marine tire sans arrêt et l’ennemi cherche à la contre-battre.Belrupt (près). Canon de 140 de marine casematé en position, le chargement de la pièce. -
Un obusier de 220 mm dans un convoi d’artillerie traversant Epernay pour monter en ligne.L’offensive alliée de juillet 1918 dans la Marne et la visite de Georges Clemenceau à Epernay. Un obusier de 220 mm dans un convoi d’artillerie traversant Epernay pour monter en ligne.
Date : Juillet 1918
Lieu : France / Champagne-Ardenne / Marne
