Victimes du Fort de Romainville

Victimes du Fort de Romainville
De 1940 à 1944, le Fort de Romainville a servi de camp d’internement pour les étrangers, les Juifs, les prisonniers de guerre, les résistants et les premiers otages à partir de 1941. Environ 7 000 personnes, dont une bonne moitié de femmes, y ont été détenues, 80% d’entre elles ont été déportées. Le consul de Suède en poste à Paris, Raoul Nordling, a réussi à obtenir du Militärbefehlshaber in Frankreich (M.B.F, c’est à dire le Commandement militaire allemand installé à Paris) la libération de tous les détenus politiques des prisons parisiennes, Fresnes, Drancy, le Cherche Midi, la Santé, le Val de Grâce … et bien sûr Romainville dont les derniers occupants ont été pris en charge par une délégation de la Croix-Rouge française le 15 août. La garnison allemande a aussitôt quitté les lieux. Elle est immédiatement remplacée par une troupe de Géorgiens de l’Armée Vlassov qui marque ici une pause sur le chemin de la retraite.

Le 19 août onze F.F.I sont amenés au Fort. Ils ont été capturés dans la région parisienne. Le dimanche 20 août, avant de quitter les lieux, les Géorgiens les massacrent à coups de mitraillettes derrière le bâtiment central, le long du mur des anciennes latrines. La fusillade a été entendue dans les rues des Lilas. Le lendemain, 21 août, les résistants pénètrent dans le Fort et découvrent les cadavres.

Les victimes :

Jeanne Benoit, originaire de Saint Maur, arrêtée le 19 août vers 13h00 parce qu’elle aurait abrité des parachutistes alliés ; a fait vraisemblablement l’objet d’une dénonciation
André (Georges ?) Benoit, son fils
Pierre Carayon (*), sergent-chef des F.F.I arrêté à Champigny sur Marne (94)
Roger Chaffard
Norbert Deschaintres, 24 ans, sergent des F.F.I originaire de Bornel (60)
Roland Gaudin, originaire de Roissy en Brie ; son père Lucien n’est pas rentré de déportation
Pierre Gourdon, 27 ans
Isidore Harris, 34 ans, sergent des F.F.I
Alfred Lamy, 44 ans
Alphonse Mazurano *, dit Frédo
Pierre Mongiat

(*) Pierre Carayon et Alphonse Mazurano sont beaux-frères ; ils ont été arrêtés en compagnie de Deschaintres, Gaudin, Gourdon, Harris et Mongiat vers Champigny sur Marne.

Le quartier Saint-Jean de Marseille : destin tragique

12 Avril 1871 - chute de la colonne Vendôme

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