Place Vendôme - Paris

Avec la place des Victoires, la place de la Concorde, la place des Vosges et la place Dauphine, elle est l’une des cinq places royales de Paris.

Historique

En 1677, un groupe de spéculateurs, parmi lesquels l’architecte Jules Hardouin-Mansart, a la première idée de la place Vendôme.
En 1685, Louvois reprend l’idée et achète l’hôtel de Vendôme et le couvent des Capucines qui se trouvent alors, au nord de la rue Saint-Honoré. Sur leur emplacement, les architectes Jules Hardouin-Mansart et Germain Boffrand proposent de construire une vaste place rectangulaire, entièrement ouverte sur la rue Saint-Honoré et destinée à être bordée de vastes bâtiments publics : bibliothèque royale, hôtel de la Monnaie, hôtel des Académies, hôtel des Ambassadeurs, etc. Au fond de la place, la façade doit être percée d’une arcade monumentale qui doit laisser voir le couvent des Capucines, qui est reconstruit au nord de la nouvelle place en 1688.

En 1699, le programme public de 1685 est abandonné au profit d’une opération privée. Le roi vend le terrain à la ville et les façades, qui sont construites pour l’inauguration, sont démolies afin de réduire l’emprise de la place d’une vingtaine de mètres de chaque côté. La nouvelle place est entourée d’hôtels particuliers derrière des façades uniformes, dessinées par Jules Hardouin-Mansart.

Au milieu de la place s’élève alors une statue équestre de Louis XIV, inaugurée le 6 août 1699. Le roi y est représenté en costume romain. Cette statue reste en place jusqu’au 10 août 1792, où elle est abattue par la foule. Il en subsiste un pied qui est conservé dans les collections du musée Carnavalet.

En 1806, la rue de la Paix est percée à l’emplacement du couvent des Capucines.

La colonne Vendôme est élevée en 1810 à l’emplacement de la statue de Louis XIV, par les architectes Jacques Gondouin et Jean-Baptiste Lepère, à l’imitation de la colonne Trajane de Rome, qui comporte également un bas-relief hélicoïdal. Celui-ci, sculpté par Étienne Bergeret, représente la campagne de 1806. La colonne est surmontée d’une statue de Napoléon en « César » par Antoine-Denis Chaudet. Connue du public sous le nom de colonne Vendôme, elle est initialement nommée colonne d’Austerlitz ou colonne de la Grande-Armée.

Cette première statue est supprimée par Casimir Perier sous la monarchie de Juillet en 1831 pour être remplacée par une statue de Bonaparte en « petit caporal » par Charles Émile Seurre, inaugurée le 28 juillet 1833 par le roi Louis-Philippe Ier à cheval, à la tête de la garde nationale.

Une copie de l’effigie d’origine est rétablie en 1864 par une réplique exécutée par Auguste Dumont.

Durant le siège de Paris, l’état-major de la Garde nationale est installé à l’hôtel de Ségur. La place est brièvement renommée, « place Internationale » en 1871, pendant la Commune de Paris, durant laquelle la colonne Vendôme est abattue par les communards, qui y voient alors un symbole de la tyrannie et du militarisme de Napoléon.

En 1873, l’œuvre de Dumont, une fois restaurée, est remise en place.

Le 27 juin 1918, durant la Première Guerre mondiale, le ministère de la Justice, situé au no 13 place Vendôme, ainsi que l’angle de la place avec la rue de Castiglione, sont touchés lors d’un raid effectué par des avions allemands.

Le quartier Saint-Jean de Marseille : destin tragique

12 Avril 1871 - chute de la colonne Vendôme

Second siège de Paris :
La commune décide la destruction de la colonne Vendôme.
« La Commune de Paris, (…)

MATHURIN HENRIO, plus jeune compagnon de la libération (à titre posthume). Tué à 14 ans

16 Avril 1929 - Baud (56150 MORBIHAN FRANCE) Décédé le 10 Février 1944 - Baud (56150 MORBIHAN FRANCE) Compagnon de (…)