Château de la Montagne ou dit de la Belle Gabrielle

Courbevoie

Plusieurs propriétés situées au carrefour des rues Saint-Denis (vers Asnières) et de La Montagne furent érigées au cours des XVIIe et XVIIIe siècles : Hôtel de Vibraye (actuelle clinique), maison des Diaconesses, ancien hôtel du peintre Emile Adam (Institution des Enfants des Arts). Face à cet ensemble, une ancienne propriété de style Louis XIII, mêlant la brique et la pierre, domine le « haut Courbevoie ».

Château de la Montagne ou dit de la Belle Gabrielle - Courbevoie

Couvent des pénitents, fondé en 1658 par Jean-Baptiste Forme (administrateur de l’Hôtel-Dieu) et Olivier Marechal, la propriété fut transformée en château par Claude Thevenin († 1729). Ancien greffier en chef du Parlement de Bordeaux puis secrétaire du roi en 1699, il transmet la demeure à son fis Jean Thevenin, conseiller au Parlement et marquis de Tanlay puis par descendance. Partiellement détruit et fermé sous la Révolution française, le château de la Montagne appartenait à Mme Arnaux, au milieu du XIXe siècle, et à la famille Allez jusqu’en 1930. Cette dernière vend à la ville de Courbevoie qui détruit l’ensemble l’année suivante. On construit sur les terrains une école communale puis un gymnase, en 1968.
La maison constituée d’un grand corps de bâtiment perpendiculaire à la rue Saint-Denis comprenait un pavillon en retour donnant sur le jardin. Un autre bâtiment limitait l’entrée de cette propriété située en hauteur créant ainsi un important dénivelé qui justifia la construction d’une terrasse par Claude Thevenin. Le Château de la Montagne porte également le nom de château de la Belle Gabrielle, hommage à Gabrielle d’Estrées dont la légende voulue qu’elle habita l’ancien hôtel.

Source : Exposition James Robert, rédaction Emmanuelle Trief-Touchard avec l’aide de l’équipe du musée Roybet Fould

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