Siège de Paris (1870-1871)

Le siège de Paris est un épisode de la guerre franco-allemande de 1870. À partir du 17 septembre 1870, la ville est rapidement encerclée par les troupes allemandes, que la résistance parisienne n’empêche pas de progresser au nord de la Loire durant l’automne 1870.

Le contexte

Avec la capitulation de Sedan, les armées prussiennes et leurs alliés déferlent sur le nord de la France et vont mettre le siège devant Paris. Dans la capitale, la nouvelle parvient dans l’après-midi du 3 septembre. Lors d’une séance de nuit de l’Assemblée, Jules Favre présente une motion prononçant la déchéance de Napoléon III. La décision est remise au lendemain. Le 4 septembre, la foule et la Garde nationale envahissent le palais Bourbon et réclament la déchéance de la dynastie. Alors que l’impératrice Eugénie et le comte de Palikao prennent le chemin de l’exil, Jules Favre entraîne les députés de tendance républicaine à l’hôtel de ville et instaure un gouvernement de la Défense nationale. Le général Trochu, gouverneur de Paris, en est porté à la présidence et donne la caution de l’armée au mouvement par lequel les républicains bourgeois prennent de court les révolutionnaires (les rouges).

Les proclamations officielles de Trochu et Favre vont dans le sens d’une résistance à outrance contre l’envahisseur. Le général Trochu a choisi de faire rentrer dans la capitale l’armée de 40 000 hommes de Vinoy sur des considérations peut-être plus politiques que militaires. Pendant les semaines qui suivent la proclamation de la République, les troupes prussiennes et leurs alliés continuent donc leur avancée sur le territoire sans grande opposition. Le gouvernement ayant choisi de rester dans Paris, une délégation est envoyée à Tours pour coordonner l’action en province sous les ordres d’Adolphe Crémieux, ministre de la Justice, accompagné par Glais-Bizoin et l’amiral Fourichon. Le 15 septembre, Adolphe Thiers est mandaté et envoyé en mission auprès des capitales européennes pour rechercher des appuis dans l’espoir, qui s’avérera vain, de peser sur les exigences prussiennes.

Fin du siège

Après la signature et le cessez-le-feu qui interviennent le 28 janvier 1871 à 20 h 40, les préliminaires de paix se poursuivent en février. Les armées allemandes obtiendront de Thiers une occupation symbolique des Champs-Élysées du 1er au 3 mars. L’Assemblée nationale s’installe à Versailles pour éviter la pression de la Garde mobile parisienne en état de quasi-insurrection. Enfin, la journée du 18 mars entraîne l’instauration de la Commune de Paris et le second siège mené par les armées régulières contre les insurgés.


Voir en ligne : wikipedia

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