SdKfz 141 Panzerkampfwagen III (PzKpfw III), ou Panzer III

Le SdKfz 141 Panzerkampfwagen III (PzKpfw III), ou Panzer III est un char d’assaut allemand, conçu à la fin des années 1930 et utilisé intensivement pendant la première phase de la Seconde Guerre mondiale. Il fut mis au point pour opérer avec les Panzer IV. Son rôle était d’engager les blindés ennemis, d’abord avec un canon antichar 3,7-cm KwK 36 L/45, puis à partir d’octobre 1940 avec un canon court de 50 mm (5-cm KwK 38 L/42), auquel succédera un canon long du même calibre (5-cm Kwk 39 L/60) en juin 1942, ultime tentative pour maintenir au niveau un blindé rendu obsolète par l’apparition du T-34 soviétique.

Genèse

Le char Panzer III est un engin blindé allemand développé dans les années 1930. Á cette époque, sa conception est secrète car elle est contraire aux clauses du traité de Versailles, signé 1919, qui limite notamment la fabrication d’armement allemand. Les Allemands ont peu de chars pendant
la Première Guerre mondiale. Ils constatent pourtant leur efficacité pendant les dernières années de la guerre. Le IIIe Reich (1933-1945) prépare une force blindée importante dans la perspective d’un nouveau
conflit. Le Panzer III est un char dit « moyen » (= un blindage d’environ 30 mm) au moment de sa conception. Il est conçu pour être le principal char des divisions blindées allemandes.

Un char pas si blindé

Contrairement aux idées reçues, le Panzer III est à peu près équivalent aux chars français auxquels il est opposé en 1940. Au début du conflit, l’un de ses points faibles, c’est la puissance de son canon
de 37 mm qui n’est pas toujours suffisante pour percer le blindage des chars français. Á partir de mai 1940, il est remplacé par un canon de 50 mm. Ce dernier équipe le char présenté sur l’esplanade des Invalides. Le blindage du Panzer III montre aussi ses limites au combat. Il n’est pas assez épais et résistant pour stopper les tirs des canons français. Les larges faces verticales du char se révèlent également une erreur de conception, car les obus adverses ne glissent pas, mais s’écrasent durement contre.

S’il peut sembler inférieur à de nombreux chars contemporains sur le papier en termes de blindage et de puissance de feu, le Panzer III introduisait des caractéristiques le rendant particulièrement efficace sur le champ de bataille. La répartition de son équipage avait été bien pensée par l’emploi d’une tourelle triplace permettant au chef de véhicule ainsi débarrassé de toute autre tâche de se concentrer sur la surveillance des alentours et les ordres à donner. Cette répartition des rôles devint par la suite standard sur tous les chars. Autre avantage, l’emploi d’un interphone généralisé à tout l’équipage, permettant une bonne coordination et la répartition de la surveillance par secteur aux différents membres de l’équipage. L’emploi généralisé de la communication par radio entre les véhicules s’avéra lui aussi de plus en plus déterminant, car il permettait, même si les panzers étaient dominés individuellement de réaliser des attaques coordonnées pour venir à bout des adversaires les plus coriaces.

Qui fait quoi ?

La répartition des tâches dans le char est très efficace grâce à la présence de 5 membres d’équipage.
Ces points fort renforcent l’organisation des unités de chars appelés les Panzerdivisions. Elles sont constituées de fantassins (= combattants à pied) bien armés, de chars et d’artillerie (= canons, obusiers). Cette cohésion leur permet d’attaquer un point précis du front et de prendre le dessus sur l’armée franco-britannique en 1940. Bien que le nombre de chars allemands soit inférieur à celui des Alliés, cette organisation fait la différence à leur avantage.

Une recette qui a du succès

Á l’origine, le Panzer III est conçu pour être le principal char des unités blindés allemandes. Pourtant, au fur et à mesure du conflit, les généraux constatent que le Panzer III ne suffit pas. Il faut concevoir des chars dit lourds (= plus de 20 tonnes) plus gros et mieux blindés. Ce sont les chars allemands Panther et Tiger. Néanmoins, différentes versions de blindés sont construites à partir de la structure du Panzer III (= le châssis et les chenilles). Ce char, avec une production de plus de 5 000 Panzer III et 10 000 engins fabriqués avec le même châssis, est finalement le char le plus utilisé par l’armée allemande au cours du conflit !

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