Opération Anton WWII

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Le 8 novembre 1942, des troupes alliées débarquent en Afrique du Nord (opération "Torch"). Pour parer la menace qui pèse désormais sur le Sud de la France, Adolf Hitler déclenche l’opération Attila (rebaptisée "Anton") et donne l’ordre d’envahir le Sud de la France (zone non occupée), le 11 novembre 1942, violant ainsi ouvertement les accords d’armistice. Le gouvernement de Vichy perd alors la faible souveraineté dont il avait jusqu’alors bénéficié sur la zone dite "libre".

Déroulement

Le soir du 10 novembre 1942, le plan était prêt à être mis en œuvre : la 1re armée allemande avança de Nantes vers Bordeaux, se portant vers les Pyrénées et la frontière espagnole, tandis que la 7e armée avançait du centre de la France vers Vichy et Toulon. Elles étaient toutes deux commandées par le général Johannes Blaskowitz. La 4e armée italienne occupa la Côte d’Azur et une division italienne occupa la Corse. Le soir du 11 novembre, les blindés allemands avaient atteint la côte méditerranéenne. En même temps, les troupes de l’Afrikakorps entraient en Tunisie pour reprendre du terrain sur les Anglo-Américains.

La résistance française réagit peu, se limitant à des émissions radiophoniques qui dénonçaient la violation de l’armistice de juin 1940 signé à la suite de la bataille de France.

Des éléments de l’Armée de Vichy prirent position autour de Toulon pour défendre la ville encerclée par les deux armées allemandes ; quand ils furent mis en demeure de se disperser et de rendre les armes, ils décidèrent de ne pas affronter l’ennemi, convaincus d’éviter d’inutiles effusions de sang.

L’objectif principal des Allemands était la capture de la flotte française dans le port de Toulon, et l’opération Lila fut mise en œuvre le 26 novembre pour prendre intact le maximum de navires possible. Mettant en application les ordres de Darlan datant de juin 1940, le commandant de la flotte française, l’amiral Jean de Laborde, ordonna de saborder la flotte le 27 novembre en rade de Toulon à l’arrivée des Allemands. La flotte perdue s’élevait à trois cuirassés, sept croiseurs, vingt-huit destroyers et vingt sous-marins.

La ligne de démarcation


Voir en ligne : wikipedia

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