Jean de Lattre de Tassigny

Général de Lattre de Tassigny

Jean de Lattre de Tassigny, né le 2 février 1889 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) et mort le 11 janvier 1952 à Neuilly-sur-Seine (Seine), est un officier général français. Héros de la Seconde Guerre mondiale, compagnon de la Libération, il est élevé à la dignité de maréchal de France à titre posthume.

Jeune officier lors de la Première Guerre mondiale, il se bat sur différents fronts, dont Verdun. Il est blessé cinq fois et termine la guerre avec huit citations, la Légion d’honneur et la Military Cross.

Dans l’entre-deux-guerres, il participe à la guerre du Rif au Maroc, où il est de nouveau blessé. Il effectue ensuite une carrière d’officier d’état-major et de commandant de régiment.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, en mai-juin 1940, plus jeune général de France, commandant la 14e division d’infanterie lors de la bataille de France, il tient tête à la Wehrmacht à la bataille de Rethel, en Champagne et sur la Loire, continuant à se battre jusqu’à l’armistice du 22 juin 1940.

Sous le régime de Vichy, il reste dans l’Armée d’armistice, où il occupe des postes de commandement à l’échelon régional, puis comme commandant en chef des troupes en Tunisie. Commandant de la 16e division militaire à Montpellier le 11 novembre 1942 lorsque la zone libre est envahie par les troupes allemandes à la suite du débarquement des Alliés en Afrique du Nord, il est arrêté et condamné à dix ans de prison pour avoir désobéi au gouvernement et, seul général en activité à le faire, ordonné à ses troupes de s’opposer aux Allemands. Il parvient à s’évader et rallie la France libre, fin 1943.

Après son ralliement à de Gaulle, il est l’un des grands chefs de l’Armée de Libération entre 1943 et 1945, s’illustrant à la tête de la 1re armée qui, après le débarquement de Provence du 15 août 1944, mène la campagne victorieuse, dite « Rhin et Danube », contre le Troisième Reich. Il est le seul général français de la Seconde Guerre mondiale à avoir commandé de grandes unités américaines.

Il est le représentant français à la signature de la capitulation allemande à Berlin, le 8 mai 1945, aux côtés d’Eisenhower, Joukov et Montgomery.


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