Famille Commentale

PRESENTATION DE LA FAMILLE COMMENTALE VICTIME DE LA RAFLE DU 24 janvier 1943 A SON DOMICILE SITUE AU 16 RUE DE LA REYNARDE DANS LE QUARTIER « RESERVE » DU VIEUX-PORT

Rédigé par Fernand RIBERI, petit-fils de Francesco et Marianna Commentale et fils de Rose-Marie Commentale, victimes de la rafle du 24 janvier 1943.

Francesco COMMENTALE

• Né le 11 septembre 1885 à Castellammare Di Stabia Italie.
• A combattu sous le drapeau italien au cours de la 1ière guerre mondiale et a été fait prisonnier en Autriche Francesco COMMENTALE, en uniforme italien, première guerre mondiale
• Naturalisé français en 1929.
• Il exerçait le métier de « piqueur de sel » dans l’entreprise de travaux maritimes DI SCALA.
• Amené de force, lors de la rafle du 24 janvier 1943, à la gare d’Arenc, pour être transféré au camp de rétention de Fréjus.
• « Sélectionné » à partir d’un « criblage » effectué par les forces d’occupation, il est envoyé au camp de Royallieu à Compiègne avec 800 autres marseillais.
• Déporté au camp de concentration de Sachsenhausen, block 24, convoi I.95 du 28 avril 1943
• Il hérite de son nouveau patronyme, à savoir « matricule 65028 » qu’il portera jusqu’à son décès, le 30 juin 1944 au camp concentration de Sachsenhausen, dans des conditions qui restent inexpliquées.
• Il sera reconnu « déporté politique » et la mention marginale « mort pour la France » sera inscrite sur les registres des actes de l’état civil

Marianna RUGGIERO épouse COMMENTALE

• Née le 16 février 1904 à Castellammare Di Stabia Italie.
• Amenée de force, lors de la rafle du 24 janvier 1943, à la gare d’Arenc, pour être transférée au camp de rétention de Fréjus.
• Au camp de Fréjus,les femmes et les enfants ont été séparés des hommes.
• A son retour, elle découvre un quartier Saint Jean en cours de dynamitage et se retrouve sans abri, avec 6 enfants à charge et un mari disparu, dont elle n’apprendra le décès que quelques années plus tard.

Rose-Marie COMMENTALE épouse RIBERI

Rose-Marie COMMENTALE épouse RIBERI

• Née le 13 août 1929 à Marseille
• Amenée de force, avec ses 5 frères et sœurs (Pascal, Joséphine, Antoine, Vincente, Lucien) lors de la rafle du 24 janvier 1943, à la gare d’Arenc, pour être transférée au camp de rétention de Fréjus.
• Elle raconte que le soir venu, son père lui faisait passer des pignes de pins grillées pour qu’elle les distribue à ses frères et sœurs. Au bout de quelques jours, il n’est plus venu. Elle l’a toujours attendu...
• A son retour de Fréjus, elle doit arrêter sa scolarité, pour travailler en aidant sa mère à faire vivre sa famille.
• Il y avait chez elle, une réticence à parler de ces évènements tragiques au cours desquels elle a perdu son père à l’âge de 13 ans.
• Jusqu’au bout elle a eu la volonté de connaître les causes et les circonstances du décès de son père ; au point de se constituer partie civile et de témoigner au procès qui s’est tenu en Allemagne contre un gardien du camp de Sachsenhausen.

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