Campagne de France 1940

Campagne de France 1940

Malgré l’ampleur de la défaite française la campagne de France n’est pas une promenade militaire pour l’armée allemande. Du 10 mai au 25 juin 1940 celle-ci perd 160000 hommes (40000 morts et 120000 blessés) la moitié de ses chars est mise hors de combat, près d’un millier d’avions ont été abattus. Par ailleurs grâce à la Résistance française à Lille et autour de Dunkerque les Britanniques ont pu rembarquer la presque totalité de leurs effectifs que l’ armée allemande affrontera à nouveau en Afrique en Italie puis en Normandie en juin 1944.

Surprise pendant la première phase des combats, l’armée française a su cependant opposer une résistance vigoureuse à l’envahisseur. Elle lui tient tête en Belgique à Hannut (12-14 mai) et à Gembloux (14-16 mai), dans les Ardennes à Stonne (16-18 mai) et lui inflige chaque fois des pertes élevées.

Le 17 mai à Montcornet, le colonel de Gaulle a l’audace d’engager la 4e DCR qu’il est en train de constituer contre les panzers qui progressent vers la Somme.

La deuxième phase des combats se caractérise par un taux de perte quotidien qui double chez les Allemands, en perçant la ligne Weygand, en tentant de franchir, en vain, la ligne Maginot (cuisant échec allemand à Sarralbe les 10 et 11 juin).

L’armée française se distingue le 9 à Rethel (14e DI du général de Lattre de Tassigny) du 19 au 21 à Saumur, page de gloire des cadets de l’école de cavalerie, des élèves du train des équipages, de l’école d’infanterie de Saint-Maixent et des tirailleurs algériens qui retiennent sur la Loire près de 40 000 allemands.

Bien qu’encerclée, la ligne Maginot résiste à tous les assauts et ne capitule pas. Enfin du 21 au 24 juin l’armée des Alpes (Général Olry) face aux armées italiennes ne leur abandonne que Menton et quelques arpents de terre à la crête des Alpes. Menacé sur ses arrières par un corps blindé allemand, elle parvient à en bloquer la progression à Voreppe devant Chambéry et Grenoble.

Source : musée de l’Armée Invalides Paris

Le quartier oublié

Carte du quartier Saint-Jean rasé Marseille 1943

Sainte-Anne (rue)

Au XIVe siècle, la première de ces rues s’appelait de la Pélissérié-Large, et la seconde portait le nom de la (...)

Place Neuve (côte Ouest de Victor Gelu)