Saint-Maixent-l’École

  • 4 janvier 2015
Localisation

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Histoire

L’abbatiale
La ville se développe autour du monastère fondé en 459 par le moine oratorien Agapit, rejoint en 480 par Adjutor qui prit alors le nom de Maixent. La ville porta d’abord le nom de Saint-Saturnin et prospéra aux vie et viie siècles.

En septembre 1346, le comte de Derby échoue dans son assaut pour prendre la ville1 (guerre de Cent Ans).

En février 1469, par ses lettres patentes, le roi Louis XI autorisa une création des foires et des marchés à Saint-Maixent, selon une demande du comte du Maine.

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

De 1880 à 1940, l’École Militaire d’Infanterie (EMI, puis EMICC, avec les Chars de Combat) forme des milliers d’officiers issus du corps des sous-officiers.

En juin 1940, ces élèves officiers de Saint-Maixent rejoignent les élèves de l’école de cavalerie de Saumur dans leur sacrifice pour défendre le passage de la Loire3.

Après la guerre, l’École Militaire d’Infanterie et des Chars de Combat rejoindra l’École militaire interarmes au camp de Saint-Cyr Coëtquidan.

En 1948, s’installe l’École nationale des sous-officiers d’active, toujours en place.

À partir de 2011, le tournage de la série télévisée Ainsi soient-ils est réalisé en partie au quartier Canclaux, situé dans l’abbatiale (1re saison en 2011, 2e saison en 2013).

Lieux et monuments

La porte Châlon
Demeures médiévales
Saint-Maixent est depuis 1963 le siège de l’École nationale des sous-officiers d’active, qui forme tous les sous-officiers de l’armée de terre française.
Musée du sous-officier, au quartier Marchand, aménagé sur l’emplacement du château de Saint-Maixent. L’origine de cet établissement remonte à l’année 1926. Le général Pierre Michelin fonde alors le musée du souvenir pour retracer le passé militaire de Saint-Maixent et celui d’autres écoles de formation.
L’abbatiale construite en 940 abrita les reliques de saint Maixent et saint Léger et fut détruite par un tremblement de terre. Reconstruite aux XIe et xiie siècles (église romane), elle fut à nouveau détruite par les calvinistes en septembre 1568, et reconstruite (abbatiale) sur ses bases romanes dans un très beau style gothique.
Les ruines de l’église Saint-Léger, à côté de l’abbatiale, sous laquelle se trouve la crypte Saint-Léger.