Einville-au-Jard

  • 11 décembre 2014

Localisation

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Histoire

Einville était la cinquième station de la voie romaine Lyon-Mayence.
Présence gallo-romaine dans l’ancien parc du château.
Au xvie siècle, Einville est siège d’une prévôté ducale qui porte son nom.
la forêt d’Einville dépendait au xviiie siècle de la capitainerie de Lunéville. La gendarmerie rouge de Lunéville avait droit de chasse sur ce territoire1. C’est sans doute sur ce massif qu’eurent lieu les chasses décrites par le marquis de Foudras dans sa nouvelle "La gendarmerie de Lunéville " in Les Gentilshommes chasseurs dans les années 1783.
Graves dommages au cours de la guerre 1914-1918.

Lieux et monuments

 Château royal d’Einville-au-Jard (Musée Lorrain)
 Château xive siècle en 1339 le duc Raoul de Lorraine transféra la chapelle du château à Saint-Georges de Nancy, création d’une héronnière en 1616. Ruiné par la guerre de Trente Ans, dévastés par les Français en 1635, une nouvelle fois pillés en 1637. Reconstruit en 1701 par le duc Léopold Ier de Lorraine.En 1824 Lalance de Crévic le fit démolir, vendit les matériaux et transporta dans sa propriété quelques sculptures (totalement disparu).
 Maison Renaissance appelée « le grand pavillon ».
 Vestiges d’une ancienne halle xve-xvie siècle.
 Nombreuses maisons xviiie siècle.
 Saline Sainte-Marie, puis d’Einville Maixe construite entre 1871 et 1874 pour la société Hannezo et Compagnie. Adjonction de bâtiments supplémentaires entre 1892 et 1895 : bassin de décantation, atelier de réparation, atelier de fabrication. Construction d’une conciergerie dans le courant du 1er quart xxe siècle. Réaménagements considérables opérés dans le 2e quart du xxe siècle : construction de l’atelier de fabrication, destruction partielle d’un bâtiment à usage de bureaux et transformation en vestiaires d’usine, construction d’un bureau neuf. Dénommée à cette époque saline d’Einville Maixe. L’usine était dès l’origine reliée au canal de la Marne au Rhin par un embranchement qui desservait le magasin à sel et un quai. Logement patronal construit dans le 4e quart xixe siècle, logement de contremaître dans le 1er quart du xxe siècle. Cité ouvrière dite cité des Jardins composée de deux maisons à quatre logements et de quatre maisons à deux logements datant du 2e quart xxe siècle 11 travées de poêles entre 1874 et 1895 ; 6 914 tonnes de sel produites en 1913, 4508 tonnes en 1923 45 ouvriers en 1923.
 Saline et mine de sel Saint-Laurent associant saline et mine de sel gemme construite en 1872, 1874, 1875, 1876. Construction de deux nouveaux magasins a sel en 1893. Le puits de mine, dont le fonçage a commencé en 1872, entre en service en 1887, il assure en 1888 la fourniture de 30 000 tonnes de sel à l’usine Solvay de Dombasle. Electrification du puits peu avant 1910 et remplacement de la machine à vapeur par une machine électrique Berger André de 250 CV, le chevalement métallique actuel est construit en 1913. Achat de l’électricité à l’usine Jeanmaire de Lunéville après 1918. À partir de 1922 la majorité du capital est aux mains de la Compagnie des salins du Midi. Construction de l’atelier de fabrication destiné à la production de sel dénature en 1936. Fermeture progressive entre 1962 et 1965 et destruction de la plus grande partie des bâtiments (poêles, magasins). Productions de sel raffine : 7 000 tonnes en 1910, 10 065 en 1913, 7 799 en 1923 ; de sel gemme : 47 000 tonnes en 1910, 70 000 en 1948 64 ouvriers en 1910, 25 en 1923.

Édifice religieux

Église Saint-Laurent xviiie siècle, en partie reconstruite après 1918.