Ardennes

  • 10 novembre 2014

Histoire

Étymologie

Le toponyme Ardenne pourrait dériver du gaulois ar’, qui signifie le,la, et den qui signifie Sombre.ar’den désignait La Forêt,(la masse,l’espace) sombre ou profonde. Il aurait été latinisé en Arduenna par les Romains,pour désigner un territoire qui couvrait en partie,le vieux massif montagneux mentionnés par Jules César dans l’ouvrage qui lui est attribué,qui couvrait le territoire des Trèvires (Chiers)à celui des Nerviens (Sambre)jusqu’aux Aquatuques (Namur) La Guerre des Gaules. Et en Arduenna Sylva pour la forêt de pin du plateau de Bastogne. Puis il aurait été transformé en Ardenna au vie siècle.

Ce toponyme est absent des noms des communes du département des Ardennes alors que ceux d’Argonne (Beaumont-en-Argonne), de Porcien (Château-Porcien, Novion-Porcien, Chaumont-Porcien ou encore de Champagne (Vaux-Champagne) leur sont parfois accolés et ont tous une connotation d’appartenance régionale. C’est pourquoi le nom d’ Ardenne n’est pas spécifique au département ; ainsi, se retrouve-t-il dans bien d’autres régions de France par exemple, dans la France de l’Ouest et du Centre-Ouest ; de Belgique, du Luxembourg, il a alors le sens habituel - et d’origine celtique - de hauteur, hauteur boisée et forêt.

Histoire du département des Ardennes

Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790, en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d’une partie des anciennes provinces de Champagne et d’Argonne, de plusieurs principautés, dont celles d’Arches et de Sedan, de comtés (comme Rethel) et de différents territoires rattachés à la France (provenant des anciens Pays-Bas espagnols) jusqu’au XVIIIe siècle.

Le 12 mai 1793, le département s’agrandit du bailliage liégeois de Couvin et du comté d’Empire de Fagnolle et le 26 octobre 1795 d’une partie du duché de Bouillon.

Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo (18 juin 1815), le deuxième traité de Paris soustrait au département des Ardennes pour les rattacher au royaume des Pays-Bas les territoires de Bouillon, Couvin, Mariembourg, Fagnolle et Philippeville. Par ailleurs, le département est occupé par les troupes prussiennes de juin 1815 à novembre 1818.

Le 2 septembre 1870, Sedan est lieu de la capitulation de Napoléon III lors de la Bataille de Sedan face aux troupes des États prussiens coalisés commandées par Helmut von Moltke. Le roi de Prusse Guillaume Ier (Wilhelm I), futur empereur du IIe Reich sous le même nom, et Bismarck assistent à la bataille depuis des collines dominant Sedan. La défaite sonne le glas du Second Empire, et par la même la naissance de la Troisième République française le 4 septembre 1870.

Étymologie

Le toponyme Ardenne pourrait dériver du gaulois ar’, qui signifie le,la, et den qui signifie Sombre.ar’den désignait La Forêt,(la masse,l’espace) sombre ou profonde. Il aurait été latinisé en Arduenna par les Romains,pour désigner un territoire qui couvrait en partie,le vieux massif montagneux mentionnés par Jules César dans l’ouvrage qui lui est attribué,qui couvrait le territoire des Trèvires (Chiers)à celui des Nerviens (Sambre)jusqu’aux Aquatuques (Namur) La Guerre des Gaules. Et en Arduenna Sylva pour la forêt de pin du plateau de Bastogne. Puis il aurait été transformé en Ardenna au vie siècle.

Ce toponyme est absent des noms des communes du département des Ardennes alors que ceux d’Argonne (Beaumont-en-Argonne), de Porcien (Château-Porcien, Novion-Porcien, Chaumont-Porcien ou encore de Champagne (Vaux-Champagne) leur sont parfois accolés et ont tous une connotation d’appartenance régionale. C’est pourquoi le nom d’ Ardenne n’est pas spécifique au département ; ainsi, se retrouve-t-il dans bien d’autres régions de France par exemple, dans la France de l’Ouest et du Centre-Ouest ; de Belgique, du Luxembourg, il a alors le sens habituel - et d’origine celtique - de hauteur, hauteur boisée et forêt.

Histoire du département des Ardennes

Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790, en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d’une partie des anciennes provinces de Champagne et d’Argonne, de plusieurs principautés, dont celles d’Arches et de Sedan, de comtés (comme Rethel) et de différents territoires rattachés à la France (provenant des anciens Pays-Bas espagnols) jusqu’au XVIIIe siècle.

Le 12 mai 1793, le département s’agrandit du bailliage liégeois de Couvin et du comté d’Empire de Fagnolle et le 26 octobre 1795 d’une partie du duché de Bouillon.

Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo (18 juin 1815), le deuxième traité de Paris soustrait au département des Ardennes pour les rattacher au royaume des Pays-Bas les territoires de Bouillon, Couvin, Mariembourg, Fagnolle et Philippeville. Par ailleurs, le département est occupé par les troupes prussiennes de juin 1815 à novembre 1818.

Le 2 septembre 1870, Sedan est lieu de la capitulation de Napoléon III lors de la Bataille de Sedan face aux troupes des États prussiens coalisés commandées par Helmut von Moltke. Le roi de Prusse Guillaume Ier (Wilhelm I), futur empereur du IIe Reich sous le même nom, et Bismarck assistent à la bataille depuis des collines dominant Sedan. La défaite sonne le glas du Second Empire, et par la même la naissance de la Troisième République française le 4 septembre 1870.

Pendant les deux conflits mondiaux, pour des raisons stratégiques, la région est à chaque fois le lieu de passage de l’invasion ennemie, à cause de la faible largeur de la Meuse et de sa vallée encaissée. Les militaires français considèrent que la région se défend toute seule de par son relief et ses forêts épaisses présentes sur le nord du département et négligent la défense de ce territoire. Pendant la Première Guerre mondiale, Charleville est le QG du Kronprinz ; c’est à Vouziers, entre autres, que se sont battues les légions tchécoslovaques avec celui qui allait devenir le premier président de la république, Masaryk, et c’est aussi à côté de cette même ville qu’a été abattu l’avion de Roland Garros.

C’est le seul département français à avoir été occupé entièrement pendant la durée du conflit hormis le nord de la Lorraine (Moselle) et l’Alsace, qui étaient sous administration allemande depuis 1871.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, l’effort principal de l’armée allemande s’est porté sur ce territoire, notamment sur la rive droite de la Meuse, symbolisé par la percée de Sedan, qui allait entraîner les troupes françaises dans le piège stratégique du Plan jaune conçu par le général Erich von Manstein et approuvé par Hitler.

C’est dans ce département que finissait la ligne Maginot : le dernier fort de cette ligne (fort de Villy la Ferté) se situe à environ cinq kilomètres de Carignan. L’état-major français ne voulait pas continuer la ligne de défense le long de la frontière avec la Belgique, pays neutre et ami. De plus, il espérait que la géographie particulière et la forêt pourraient arrêter l’armée allemande.

Après l’armistice de 1940, les Ardennes ont été déclarées « zone interdite » (en fait zone de peuplement allemand) pendant toute l’occupation par l’armée nazie.