Louis GROSSET par Gérald de Castelnau

Tu avais choisi la Coloniale. Cette Arme d’élite te conduisit, très jeune encore, à étendre tes connaissances et ouvrir ton coeur à plus que le maniement du Fusil MAS 35 ou du F.M 24/ 9. Te voilà donc confronté, en Afrique, aux problèmes d’administration dans un contexte d’extension de notre civilisation. Même à des échelons encore modestes, cela vous trempe une personnalité. Dois-tu à cette riche expérience le fait d’avoir pu, en 1943, opter dans l’alternative proposée à notre génération pour le bon choix" ?
Et te voici au Groupe des Commandos d’Afrique ; de Staouëli au Danube, tu y participas à la campagne victorieuse.
Et si nous parlions de ce que je sais du "Soldat" ? Interrogé par Gmeline, qui réunissait les matériaux indispensables à l’élaboration de son bouquin, tu étais demeuré fort en retrait. Tes propos concernaient exclusivement les autres au Baroud, où les anecdotes propres à faire rire de toi à l’occasion ! Il a fallu t’arracher le compte-rendu de ton entrée, le 19 Juin 1944, dans la Citadelle de Porto Longone !
Loustanau-Lacau, béarnais, qui fut une sorte de Ducournau en 1914-1918, raconte, dans ses "Mémoires d’un Français rebelle", l’histoire de ce Colonel américain, Commandant d’un Régiment d’Artillerie, qui, perché sur un arbre, faisait à la carabine des cartons sur les Boches d’en face. "Avec les canons on ne voit rien. Les règlements c’est bon pour le temps de paix". Loustanau ajoute : "cette fois les Allemands sont battus ; les Armées où les Colonels d’Artillerie vont faire le coup de feu dans les arbres remportent toujours la victoire". Sans le pasticher, je pense que les Groupes de Commandos où l’Adjudant, Chef du bureau du Patron, pénètre en tête dans un fortin tenu par l’ennemi seront toujours victorieux.
"Sans pitié", cette devise qui figure sur le fanion que tu portais, devise qu’adroitement tu dissimulais le 15 juillet 1944 à vue de Sa Sainteté Pie XII, qui eût pu s’en chagriner, je la fais mienne à ton égard. Mon admiration pour ton énergie, ton patriotisme, ta générosité est totale.
Va donc retrouver ton "gars", mort en service commandé, si Dieu le veut, attends-nous au Paradis, où à l’ombre des arbres... et des "rubber-boats", dorment les Volontaires des Commandos d’Afrique.

Le quartier Saint-Jean de Marseille : destin tragique

12 Avril 1871 - chute de la colonne Vendôme

Second siège de Paris :
La commune décide la destruction de la colonne Vendôme.
« La Commune de Paris, (…)

MATHURIN HENRIO, plus jeune compagnon de la libération (à titre posthume). Tué à 14 ans

16 Avril 1929 - Baud (56150 MORBIHAN FRANCE) Décédé le 10 Février 1944 - Baud (56150 MORBIHAN FRANCE) Compagnon de (…)