Le sous-marin Casabianca à Alger WWII

Le Casabianca dans la baie d'Alger aux côtés des alliés 20 mars 1943

Le Casabianca est un sous-marin de première classe, dit « de grande patrouille » du type « 1 500 tonnes » (coque Q.183) lancé en 1935 et entré en service en 1936. Il est resté célèbre pour s’être échappé de Toulon lors du sabordage de la flotte le 27 novembre 1942 afin de reprendre le combat contre les Allemands et les Italiens. Il s’illustra en participant à la libération de la Corse pendant la Seconde Guerre mondiale sous les ordres du capitaine de frégate Jean L’Herminier. Il assura la liaison entre la France occupée et l’état major de la France combattante basé à Alger.

Il est l’un des cinq sous-marins de cette classe, sur trente-et-un, à avoir survécu à la Seconde Guerre mondiale.

Le bâtiment devait initialement s’appeler « Casablanca ». François Pietri, alors ministre de la Marine, qui était corse, s’étonna que le nom du glorieux marin corse Casabianca ne soit porté par aucun bâtiment de la Marine nationale. Il fut donc facile de satisfaire le ministre, il n’y avait qu’une lettre à changer... Le nom de « Casablanca » fut donc remplacé par « Casabianca » avant le lancement.

En décembre 1939, il escorte le convoi HX 11, puis effectue des missions sur les côtes de la Norvège.

Le 27 novembre 1942, alors que l’invasion de la zone libre par l’Allemagne va entraîner le sabordage de la flotte française à Toulon pour empêcher qu’elle ne tombe entre les mains des troupes allemandes, le capitaine de corvette Jean L’Herminier, commandant du « Casabianca », préfère appareiller. En accord avec ses officiers et son équipage qui veulent reprendre le combat avec les Alliés, il décide de faire route sur Alger. Lors de la sortie de la rade de Toulon, il est attaqué par des avions allemands, et arrivé près des côtes algériennes, dépourvu des codes de reconnaissance des Alliés, il est inquiété par un destroyer de la Royal Navy au moment où il fait surface, avant de se faire reconnaître. Sur les cinq sous-marins qui ont échappé au sabordage avec le Casabianca, deux autres, le Glorieux et le Marsouin vont continuer la lutte au côté des Alliés.

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