Jean SAINT-MARTIN
D’après un extrait de la "Dépêche des Hautes-Pyrénées" du 15.10.1985

La carrière militaire de Jean Saint-Martin passe par son engagement dans l’Armée d’Afrique. Fin 1942, il se trouve en permission en zone libre : la France est occupée. Il n’hésite pas un instant, franchit la frontière franco-espagnole entraînant avec lui des camarades bigourdans... Libéré des prisons espagnoles, il s’engage au Maroc dans une unité d’élite des Commandos d’Afrique : 750 hommes, tous volontaires, issus de toutes nationalités.
Il participe à bord du sous-marin "Casabianca" à différents coups de mains vers les côtes corses et italiennes ; le 17 juin 1944, débarque pour libérer l’Ile d’Elbe.
Dans la nuit du 14 au 15 août 1944, le jeune sous-officier Jean Saint-Martin débarque à la tête d’un groupe de combat à la plage du Rayol (Côtes de Provence) et plus tard, participe à de nombreux combats dans les Vosges, en Alsace, jusqu’au bord du Lac de Constance.
La France libérée, il participe à des missions parachutistes en Indochine et notamment à Namdink (Tonkin) où son unité sera encerclée durant trois mois.
De retour en métropole, il apporte sa compétence aux évènements du Maroc et d’Algérie.
Quatre fois cité, médaillé militaire à titre exceptionnel, une blessure et à son actif de nombreuses décorations, l’adjudant-chef Jean Saint-Martin se retire en 1957 de l’armée.

