Jean RUYSSEN par A. Maury

Jean Ruyssen, né à Alger en 1906, Saint-Cyrien, Officier à 20 ans, affecté dans un régiment de tirailleurs ; après 2 ans de présence, il rejoint un régiment de Légion Etrangère où son esprit de Commandement et son sens de la discipline rendront les plus grands services. Il y poursuit sa carrière jusqu’en 1943. Le 24 juillet exactement, jour où il décide avec son ami Roumy de tenter sa chance au Groupe de Commandos.
Le Capitaine Ruyssen, "pied-noir", mince, sec, la lèvre supérieure surmontée d’une fine moustache, se distinguant particulièrement par un aristocratique monocle vissé dans l’orbite droite, au garde-à-vous devant le Commandant Bouvet qui le juge immédiatement digne de devenir son adjoint et son chef d’état-major. Il venait de quitter le 3e Etranger et avec son ami Roumy, ils devenaient Commandos d’Afrique.
Il en sera jusqu’en 1945, l’adjoint, le chef d’état-major, responsable de l’administration, de la discipline, de la coordination. Apprécié de tous, respecté par tous, du Capitaine Ducournau au Commandant Bouvet. Le Capitaine Rigaud et les officiers, sous-officiers, commandos le craignent mais lui rendent hommage. Ses coups de gueule sont mémorables entre autre avant le débarquement où quelques "endormis" se voyaient traiter de c... par le stentor qu’était ce chef et qui comprenait mal que tout le monde ne soit pas prêt à bondir.
Ce chef exemplaire et admirable de par son sens de l’honneur, la modestie, le sacrifice, breveté de l’Ecole de Guerre, 4 citations à l’ordre de l’Armée, Commandeur dans l’ordre de la Légion d’Honneur fit, par la suite, une carrière très appréciée en Egypte et en Indochine : 3ème Etranger et commandement des Commandos d’Indochine (unités qui travaillaient à l’intérieur des zones ennemies). Il rentre après Dien Bien Phu et prend la direction des Services Spéciaux en Algérie, ce qui a fait dire à quelques officiers ayant été sous ses ordres puis s’étant retrouvés généraux, qu’ils avaient été très surpris de ne pas le retrouver général en activité.
Voilà simplement et modestement exposé ce que fut celui que nous honorons ce jour. Il m’a été particulièrement difficile de trouver le mot qui puisse lui coller à la peau, tellement cet homme est exemplaire.

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