Fort du Randouillet

Il est construit à 1 604 m d’altitude. Il domine le fort des Têtes. En combinaison avec ce dernier et avec l’ouvrage de la Communication Y, l’ensemble avait pour rôle de verrouiller tout passage par la rive gauche de la Durance. Il assurait également la surveillance de la vallée de Cervières.

En 1709, le maréchal de Berwick fait occuper la butte du Randouillet. Le fort fut pensé par Vauban, qui élabora un projet en 1718.
Des travaux rapides sont dirigés par l’ingénieur Tardif. Les projets sont réalisés en 1718 et en 1722. En 1724, les travaux ont déjà commencé, et en 1734, ils sont considérés comme terminés.

Le fort d’une dimension de 250m sur 350m est divisé en deux parties, la partie supérieure (le donjon) comprenant les batteries d’artillerie et la partie inférieure les casernements.

En 1833, on remplace la batterie centrale du donjon par une batterie casematée du type Haxo. Trois magasins à poudre sont adjoints entre 1874 et 1890. Le fort est alors passé en seconde ligne avec la construction de nouveaux forts.

Il fut relié à Briançon et au fort de l’Infernet par un téléphérique militaire construit de 1876 à 1890

L’ouvrage sera désarmé en 1915 et servira de casernement aux troupes locales.

Seconde guerre mondiale avant l’armistice (1940)

Le PC du Randouillet était le PC du sous-secteur Haute Durance (Cerveyrette) tenu par 72° BAF et le 154°RAP

Le 72° BAF compte à la démobilisation 1063 hommes, 22 chevaux et 15 mulets

Chef de corps : CB VIRICEL
Adj Major : Cne ANGELVIN

1° Cie : Cne BROCHIER
2° Cie : Cne REYNAUD
3° Cie : Cne OUVRARD

CEO : Cne PICARD
CHR : Cne Cochet TERASSON
SES : Lt DARDELET puis SLt GIRAUS à partir de janvier 40

Le quartier oublié

Carte du quartier Saint-Jean rasé Marseille 1943

Sainte-Anne (rue)

Au XIVe siècle, la première de ces rues s’appelait de la Pélissérié-Large, et la seconde portait le nom de la (...)

Place Neuve (côte Ouest de Victor Gelu)