Fort de la croix de Bretagne

Situation
Il est construit à 2 045 m d’altitude (point culminant). Ce fort a pour vocation de protéger la ville de Briançon en interdisant par ses tirs les incursions par la route du Montgenèvre et la vallée de la Cerveyrette.

C’est un des quatre forts détachés d’altitude de Briançon avec ceux de l’Infernet, de l’Olive et du Gondran.

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Description

C’est un fort Séré de Rivières de première génération, édifie de 1876 à 1878. C’est un des 166 forts principaux du programme de fortification élaboré par le général Séré de Rivières après la défaite de 1870. La garnison prévue était de 496 hommes, avec 16 pièces dont aucune destinée au flanquement.

Ce fort au périmètre tortueux et étalé en plusieurs terrasses fut un temps considéré comme le réduit de la place.

Armement

L’armement initial de l’ouvrage était de sept canons de 155 mm, cinq canons de 138 mm et quatre mortiers de 15 et 22 cm. En 1894, son état d’armement affichait trois canons de 155 mm, placés sur la batterie haute, quatre canons de 138 mm, partagés entre la batterie de l"avancée juste en avant de l’entrée et la batterie de l’escarpe sud, deux mortiers de 15 cm et deux autres de 22 cm. Plus tard, les quatre canons de 120 mm. La fiche technique du génie établie en 1881 signale 12 canons de 95 mm dans des batteries extérieures, armement revu par après à quatre canons de 120 mm et huit canons de 95 mm. Ces canons devaient être entreposés au fort.

Ouvrage complété par le blockhaus de la Grande-Maye situé en surplomb sur la crête (alt. 2 407 m) et un ensemble de 11 batteries extérieures d’artillerie échelonnées le long de la route d’accès entre 1 450 m et 2 512 m d’altitude.

Les architectes de la Croix-de-Bretagne furent les officiers du génie F-E. Azibert et F-G. Rabanis ; le premier est également concepteur des forts du Barbonnet (Alpes-Maritimes) et de Sucy-en-Brie (Val-de-Marne). Coût de la construction hors armement : 1 416 642 francs-or (i.e environ 4,5 millions d’euros).

Le quartier oublié

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