Ferme Saint-Claude 15 août 1918 Mareuil-la-Motte - Oise

La ferme est située sur un plateau dans le massif de Thiescourt (le petite suisse). Charnière entre l’orientation Nord-Sud et Ouest -Est du front, il est un des verrous de Paris. Il est occupé durant toute la guerre par les belligérants à l’exception de la période de repli des allemands sur la ligne Hindenburg (opération Alberich ) de février-mars 1917 au printemps 1918. Du 21 mars au 31 juillet, les allemands reprennent l’offensive dépassant en Picardie les anciennes limites de la guerre de position de 1915 à 1917. Cette avancée extrême est suivie de la contra attaque alliée à partir d’août qui accule l’armée allemande à l’armistice du 11 novembre 1918.

Contexte historique : Première guerre mondiale, troisième bataille de Picardie (8 août au 14 septembre 1918)

La troisième bataille de Picardie fait partie de la réponse alliés (bataille des Cent-Jours) à l’offensive du printemps des allemands.

1 Bataille de Montdidier

Le 9 aout, au nord de Montdidier, les Alliés progressèrent jusqu’à l’Avre, entre Braches et Morisel. Un coup de main allemand au sud-est de Montdidier échoua, les Français firent de nombreux prisonniers.

La bataille évolua, le lendemain, vers le sud du saillant tenu par les Allemands. La Ire armée française, commandée par le général Debeney, avec à sa droite la 3e armée, commandée par le général Humbert, en direction de Lassigny, se dirigea sur Montdidier, perdue le 27 mars lors de l’offensive allemande.

Le 10 août, la Ire armée progressa au sud de Framicourt, au sud-est de Mesnil-Saint-Georges et força les Allemands à abandonner la ville de Montdidier ce qui permit la réouverture de la ligne de chemin de fer Amiens-Paris. Cependant, Montdidier subit des bombardements jusqu’à la retraite allemande du 17 août 1918.

2 Bataille de l’Ailette

Suivant la progression de la 10e armée au sud, la 3e armée du général Humbert reprend violemment l’offensive le 21 en direction de Noyon, conquiert les pentes nord du Plémont, franchit la Divette, occupe Lassigny le 22 août.

Le 5e régiment de tirailleurs algériens fait parti de la 74e DI composante de la 3e armée commandée par le général Humbert.

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