Faverolles

  • 11 janvier 2015
Localisation

<geoportail|mode=geoportail>
<art632|geoportail|layerctrl=false|toolbox=0|infobox=0|searchtools=0|measuretools=1|overview=1|min_zoom=5|max_zoom=9|left|zoom=7>

Histoire

Au viiie siècle, la ville a été une donation par Carloman à l’abbaye Notre-Dame de Morienval. Elle était seigneurie du chancelier Duprat et ses descendants de 1586 jusqu’au milieu du xviiie siècle.
Histoire :
Village de l’ancien Valois, bâti sur un plateau élevé, à 70k au S.-O. de Laon et 30 de Soissons, autrefois de la généralité de cette ville, du bailliage de Villers-Cotterêts, élection de Crépy, diocèse de Soissons, aujourd’hui du canton de Villers-Cotterêts, arrond. et diocèse de Soissons.
Faverolles appartenait dans l’origine au domaine royal. Au 9e Siècle, Carloman le donna à l’abbaye de Morienval.
La voie romaine de Soissons à Troyes passait par Faverolles.
Le Bulletin de la Société archéologique de Soissons donne la description de son église.
C’est un monument en forme de croix latine ; elle est éclairée par une immense fenêtre à cinq ouvertures en plein cintre surmontée de deux rangées d’oculi.
Le transept et le choeur sont voutés, et les arceaux composés de tores du XVIIe siècle.
Deux fenêtres ogivales avec colonnettes ; chapiteaux à feuillage du XIIIe siècle et archivoltes garnies de roses bien sculptées (XVI, p. 182).
Faverolles possède une école de jeunes filles dirigée par deux soeurs de Notre-Dame de Bon-Secours de Charly. Cette école a été fondée par madame la marquise de Lubersac.
Les soeurs habitent une maison, qui, ainsi que quelques autres bâtiments, a conservé d’anciennes tourelles dont il est assez difficile de déterminer l’époque. A coté de cette maison, M. Berton a constaté l’existence d’un souterrain allant dans plusieurs directions ; l’eau qui filtre à travers les fissures de la voute forme des espèces de stalactites.
Le château de Maucreux, assis sur un rocher, est dans une situation très pittoresque : une route fort accidentée y conduit.
Il ne reste presque plus rien du château ancien, sur l’emplacement duquel le célèbre d’O a fait construire le château actuel. Le marquis de Barbanson, le député supplémentaire de la noblesse aux Etats généraux, y résidait avant la révolution. Il est habité aujourd’hui par M. le marquis de Lubersac.
Ce château a été récemment chanté par un jeune poète de talent, M. Ferdinand Fabre, qui a dédié une de ses élégantes poésies à la noble châtelaine.
Dans le jardin de la maison des soeurs, se trouve le tombeau de famille. Ce château contient en outre une assez belle collection d’histoire naturelle : la zoologie locale y est, dit-on, presque complètement représentée.
Javage, dépendance de Faverolles, était jadis un couvent de religieuses qui remonte au XIIe siècle.
Dans la première moitié de ce siècle, Vivières avait deux couvents ; un d’hommes et l’autre de femmes. Le voisinage de ces deux couvents était dangereux, parait-il, car on en demanda la séparation.
Les hommes, les prémontrés partirent pour Valsery, mais les femmes n’étaient pas encore logées commodément ; aussi, sur la proposition de l’abbé Henry, Raoul IV, en 1148, accorde aux religieuses de Vivières, en toute propriété, la terre de Javage avec les bâtiments d’une espèce de sens qui y étaient situés. Les bâtiments furent restaurés, on y établit plus tard un moulin qui existe encore.
Le couvent sert aujourd’hui de ferme et dans une grange on voit encore de beaux restes d’une chapelle. Culture en 1760, 1,400 arp. de terres.
Au moment de la révolution, ce village possédait une charité de 20 liv. de rentes.
Sources : Dictionnaire Historique de Melleville, Pages jaunes, Wikipédia.
INSEE
Villers-Cotterêts et ses environs par Alexandre Michaux (1988) in

Portfolio

Dans la même rubrique

Château de Maucreux

Le château de Maucreux, assis sur un rocher, est dans une situation très pittoresque : une route fort accidentée y conduit.