Verdun

  • 17 novembre 2014

Toponymie

Le nom est attesté sous la forme Virodunum ou Verodunum dès le IVe siècle. Il se décompose en ver- et -dun. Le mot gaulois dun(on) « colline, hauteur fortifiée », a laissé sa trace dans le nom de beaucoup de villes françaises même lorsque ceux-ci ont été latinisés en -dunum à l’époque romaine.

L’élément ver(o) est un préfixe intensif qui s’apparente au latin super : Verodunum pourrait donc être « la puissante forteresse ».

Ses habitants sont appelés les Verdunois.

En allemand médiéval : Wirten puis Verden.

Histoire

Antiquité

L’histoire de Verdun plonge ses racines dans l’âge de la pierre taillée ou paléolithique : la présence humaine dans la région date de 300 000 à 400 000 ans.

À l’époque celtique, cette région de la Gaule est occupée par le puissant peuple des Médiomatrices, dont la « capitale » est Metz, ou Divodurum et, au nord, par les Trévires avec Verdun. Un oppidum celte est situé sur l’éperon rocheux dominant la Meuse, correspondant au quartier actuel de la ville-haute de Verdun, autour de la cathédrale. Après l’invasion des Gaules par les Romains, cet oppidum est transformé en castrum.

Une réforme administrative, sous l’empereur Dioclétien, fait de Virodunum le centre administratif de la nouvelle civitas virodunensium. Les limites de cette petite circonscription sont restées à peu près immuables jusqu’à la Révolution française : elles ont en effet servi à délimiter le diocèse et plus tard le comté de Verdun. La ville est évangélisée au ive siècle par saint Saintin ou Sanctinus, premier évêque de la ville. Il fait construire en dehors et à l’ouest du castrum, sur l’emplacement d’un ancien temple païen, une modeste église, remplacée plus tard, en 952, par l’abbaye Saint-Vanne, à l’emplacement de la citadelle actuelle.

En 450, les Huns d’Attila ravagent Verdun. Clovis, qui cherche à étendre sa domination sur les autres royaumes francs, assiège et prend la ville en 485. À sa mort en 511, l’Austrasie, partie orientale de son royaume où se trouve Verdun, échoit à son fils Thierry Ier.

Elle a ensuite à souffrir des invasions des Normands et des Hongrois : les premiers y arrivent en remontant la Meuse, les seconds viennent d’Alsace par Metz.

Les onze sièges que la ville a subi sont la preuve de l’intérêt attaché à sa possession, et son nom retentit à chaque grande époque de l’histoire.

Haut Moyen Âge

À l’époque carolingienne, Verdun est un important marché aux esclaves où viennent s’approvisionner les marchands occidentaux, juifs et musulmans.

Le traité de Verdun en 843 (juillet aout) est considéré par les historiens comme l’un des plus importants de l’histoire européenne. En effet, il consacre la partition de l’empire de Charlemagne en trois unités distinctes qui donnent naissance à l’ouest à la future France et à l’est à la future Allemagne : la question de la frontière entre France et Allemagne est posée pour onze siècles. Verdun appartient à la Francie médiane, large bande de terre située au centre, qui relie la mer du Nord à la Méditerranée et connaît une rapide décomposition en plusieurs territoires : au traité de Prüm (855), l’empire de Lothaire Ier est divisé entre ses trois fils : Louis II le Jeune reçoit l’Italie, Lothaire II le nord, de la Frise jusqu’aux Vosges (cette région prend plus tard le nom de Lotharingie) et Charles la Provence et la Bourgogne cisjurane. En 922, Verdun est prise par les Magyars qui pillent et saccagent la ville. En 926, ils reviennent : après avoir ravagé la Saxe, la Franconie et la Souabe, ils passèrent le Rhin et pillèrent l’Est de la France actuelle. Ils incendièrent les villes et les villages du diocèse de Verdun, tuèrent les habitants ou les emmenèrent en esclavage.

La Lotharingie revient finalement au Saint-Empire romain germanique, sous l’empereur Othon Ier et est divisée en deux duchés, celui de Basse-Lorraine (Belgique actuelle), et celui de Haute-Lorraine (Lorraine actuelle). Pendant un siècle et demi, Verdun fait partie de la Basse-Lorraine qui appartient aux seigneurs de la Maison d’Ardenne. Cette période est très mouvementée : les derniers rois carolingiens français revendiquent la Lorraine. Lothaire, roi de France, vient mettre le siège devant Verdun deux fois dans la même année (984). Il prend la ville, la perd, la reprend mais ne peut empêcher qu’elle retourne bientôt à l’empire germanique.

Un peu plus tard, l’empereur Othon II donne aux évêques de Verdun le titre d’évêques-comtes, en les nommant princes temporels du Saint-Empire. Mais ceux-ci sont amenés à se faire suppléer, pour l’administration civile et la protection de l’évêché, par des comtes voués héréditaires. Les premiers voués appartiennent à la puissante famille d’Ardenne qui possède le comté avant qu’il ne devienne épiscopal, et que les évêques, trop faibles, n’osent évincer. Les comtes et les évêques ne vivent pas toujours en bonne intelligence : ainsi Godefroy le Barbu, l’un de ces seigneurs, prend Verdun et incendie la cathédrale et l’évêché en 1043. Le dernier comte, neveu du précédent, abandonne ses droits en partant pour la Croisade : Godefroy de Bouillon devient roi de Jérusalem.

Bas Moyen Âge

De 936 à 1089, Verdun connaît l’une des plus brillantes périodes de son histoire. Les empereurs, les évêques, les comtes, les moines et les marchands contribuent à son développement. Si les Xe et XIe siècles sont connus pour être ceux de l’apogée de Verdun, dans la foulée le XIIe siècle est celui d’un sommet artistique et d’un grand homme : Nicolas de Verdun, l’un des grands orfèvres du Moyen Âge.

Les évêques de Verdun, à l’époque, viennent tous de l’entourage impérial. D’ailleurs, il est d’usage de parler « d’Église impériale ». Ainsi, par exemple, Haimon fait-il bâtir bien des édifices religieux qui connaîtront une belle notoriété et favoriseront le rayonnement de Verdun. Cet évêque reçoit même au début du XIe siècle le droit de nommer le comte de Verdun, ainsi que le droit de frapper monnaie.

Après la dislocation de l’empire carolingien qui fait de Verdun une zone stratégique, les comtes de Verdun sont de « grands seigneurs laïcs inconstants, toujours ambitieux, mais pieux et magnifiques ». Parmi ceux-ci, citons Godefroy II le Barbu qui combattit Verdun, brûla même dans sa colère la cathédrale, avant de devenir un authentique bienfaiteur et de voir fils et neveu lui succéder.

Les moines aussi signent des épopées verdunoises en matière de réforme religieuse et d’exemple spirituel. Parmi eux, Richard de Saint-Vanne qui maîtrise la Place de Haute Pensée sur une vingtaine d’abbayes pendant près d’un demi-siècle (1005 - 1046) a l’appui des empereurs, des rois de France et des comtes de Flandres. Nous possédons de lui plusieurs manuscrits remarquables.

De nombreux et dynamiques marchands, animateurs permanents d’un commerce international, parcourent l’Europe et font de Verdun un riche marché de tissus, d’armes, d’épices, d’ivoire, de fourrures, et même d’esclaves. Retenons que Verdun, ville libre du Saint-Empire romain germanique, centre religieux et artistique, est un lieu manifeste d’incessante vie économique et stratégique. Verdun au cœur du monde, pourrait-on dire sans craindre d’exagérer. Ponts, fortifications, abbayes, monastères, cathédrale en perpétuelle construction, Verdun s’impose comme une ville toujours en mouvement.

Le XIIe siècle voit éclore le mouvement communal. Les bourgeois de Verdun veulent se soustraire à l’autorité de l’évêque. Ils obtiennent de l’empereur Henri IV une charte d’après laquelle la cité, devenue libre, relève directement de l’empire (1195). C’est alors la lutte entre l’évêque et les bourgeois. La bourgeoisie souveraine est formée en trois Lignages héréditaires ayant le monopole des fonctions publiques.

Au XIIe siècle, les comtes de Bar prétendent dominer l’évêché de Verdun et en avoir l’avouerie. Vers 1119, Renaud le Borgne, comte de Bar, élève une énorme tour entre la porte Châtel et l’abbaye de Saint-Vanne. De cette tour, ses gens terrorisent la ville et ses abords. Évêque et bourgeois s’unissent contre Renaud. La tour est prise en 1134, puis détruite. L’avouerie est retirée à la Maison de Bar.

Mais, au cours des siècles suivants, les comtes de Bar restent pour Verdun des voisins dangereux, ainsi d’ailleurs que les comtes de Luxembourg. Les seigneurs de ces deux Maisons, tantôt ennemis, tantôt alliés, s’unissent parfois pour opprimer de concert l’évêché de Verdun.

Pour se défendre contre la rapacité de leurs voisins, les évêques qui, jusqu’alors, s’appuyaient surtout sur l’empire, sont amenés à solliciter la protection des rois de France plus rapprochés. Ceux-ci, se rendant compte de la situation importante de Verdun, répondent à cet appel. À partir de 1315, date à laquelle Louis X le Hutin y met la première « Garde Française », l’influence de la France fait des progrès incessants. Charles VII, Charles VIII, Louis XII prennent successivement Verdun sous leur protection. Cette politique préparent son rattachement complet à la France.

Dans sa lutte contre l’Empire, le roi de France Henri II s’appuie sur les princes protestants allemands. Ceux-ci, pour payer l’alliance française, lui permettent d’occuper les Trois-Évêchés : Metz, Toul et Verdun, ce qui se fait sans difficulté.

Temps modernes

Depuis 925, la ville fait partie du Saint-Empire romain germanique. Mais en 1552, la France convoite les terres des Trois-Évêchés, possessions impériales jugées isolées par rapport aux autres territoires germaniques. En mars 1552, avec le soutien des princes luthériens ligués contre Charles Quint, Henri II, roi de France, organise son « Voyage d’Allemagne », une expédition militaire sur les terres du Saint-Empire romain germanique.

Après avoir occupé Toul sans combattre, le 5 avril 1552, les troupes d’Anne de Montmorency poursuivent leur chevauchée vers Metz, qu’elles prennent le 10 avril, par surprise. Les troupes françaises prennent ensuite Nancy, le 14 avril 1552, destituant au passage Christine de Danemark et prenant en otage le jeune Charles III de Lorraine. Henri II reprend sa route, le 22 avril, vers le Rhin. Il passe par Saverne, Haguenau, puis Altenstadt, où il fait demi-tour. Sur le chemin du retour, Henri II passe par Damvillers, où se trouve cantonnée son armée. Avec ses troupes, il entre dans Verdun le 12 juin 1552. La ville n’oppose qu’une résistance symbolique. Le roi de France est reçu par le cardinal Charles de Lorraine et par l’évêque Nicolas Psaume. Après avoir déclaré « prendre soing et gouvernement de ladicte ville, comme vicaire du Saint-Empire », le roi de France ne reste que quelques heures dans la cité épiscopale, laissant toutefois une forte garnison de trois cents hommes, sous le commandement du maréchal Gaspard de Saulx-Tavannes. L’occupation française commence de facto à Verdun et dans les Trois-Évêchés.

Charles Quint s’efforce de reprendre les Trois-Évêchés. Mais le siège de Metz, catastrophique pour les armées impériales, sonne le glas des espoirs impériaux.

Pendant quelque temps, Verdun conserve en partie son autonomie. L’évêque Nicolas Psaume, l’un des pères du concile de Trente, est réintégré dans les pouvoirs temporels de ses prédécesseurs, et se montre un administrateur éclairé19. Grâce à cet illustre prélat, Verdun vit une époque prospère. En 1558, Nicolas Psaume fonde en effet une Université, où l’on enseigne le droit, la médecine, la théologie, la philosophie et les lettres19. En 1564, il publie les décrets du Concile, mais renonce à les diffuser sous la pression de la France. Son université doit aussi fermer ses portes l’année suivante. C’est le début d’un lent processus, qui conduira au rattachement juridique de Verdun à la France en 1648, entériné par le traité de Westphalie.

De la Révolution à l’époque actuelle

Fortifiée par Vauban et l’un de ses disciples, la ville subit le siège du duc de Brunswick. Sous la pression de la population qui craint un bombardement, le colonel de Beaurepaire signe la reddition le 30 août 1792, avant de se suicider. Après la bataille de Valmy, la ville est évacuée par l’armée prussienne en bon ordre le 14 octobre.

La ville est à nouveau prise lors de la guerre franco-prussienne de 1870 : elle est alors l’enjeu de nombreuses batailles. L’armée allemande barre en effet la route qui relie la ville à Metz, rendant impossible la retraite de l’Armée du Rhin sur Châlons-sur-Marne. De 1874 à 1914, les Français renforcent les fortifications de la ville par une double ceinture de forts.

Première Guerre mondiale

En 1916, la bataille de Verdun est l’une des principales batailles de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle la ville résiste à tous les assauts. Elle s’est déroulée du 21 février au 18 décembre 1916. La ville de Verdun est citée à l’ordre national de la Légion d’honneur par le décret du 12 septembre 1916. La bataille de Verdun de 1917 ou seconde bataille de Verdun s’est déroulée du 20 août 1917 au 18 septembre 1917.

Lors de la Grande Guerre, 146 000 Français et 140 000 Allemands sont morts à Verdun. Ces douloureux événements ont été immortalisés, entre autres, par le peintre officiel des armées François Flameng dont les croquis et dessins ont été publiés dans la revue L’Illustration.

Lieux et monuments

La cathédrale de Verdun est vieille de plus de 1000 ans. C’est le plus vaste édifice roman de l’est de la France. Elle possède également un cloître du xvie siècle

La bibliothèque et le Centre mondial de la paix sont installés dans l’ancien palais épiscopal, construit sous l’épiscopat de Charles François d’Hallencourt par Robert de Cotte premier architecte du roi, en 1725.

L’ancienne abbaye Saint-Paul abrite actuellement le Palais de Justice et la sous-préfecture.

La citadelle souterraine de Verdun et les fortifications de la ville, dont restent les portes : Porte Châtel, Porte Chaussée, Porte de France, Porte de la Tour du Champ, Porte Neuve, Porte Saint-Paul, Porte Saint-Victor.

Patrimoine militaire

Le monument hollandais
Monument À la Victoire et aux Soldats de Verdun, Carrefour des Maréchaux, Monument Aux Enfants de Verdun morts pour la Patrie sculpté par François Mourgues (1884 - 1954), monument hollandais par Auguste Rodin, statue La Défense.

Arsenal, caserne de Glorieux, caserne Maginot, quartier Miribel, caserne Niel, citadelle haute, citadelle souterraine, quartier Bayard, quartier Doumenc, quartier Driant, quartier Ancelin ( maintenant groupe scolaire Aigle )

Personnalités liées à Verdun

Désiré de Verdun (°480 - †554) 9e évêque de Verdun (529 - 554), saint catholique ;
Nicolas de Verdun (°1130- † 1205) orfèvre de l’art mosan.
Claude Petit Jean, musicien, compositeur (fl. °1562 - †1592) ;
Jean-Nicolas de Parival (°1605 - †1669), mémorialiste français émigré aux Provinces-Unies ;
Jean-François Gerbillon, (°1654 - †1707), missionnaire jésuite en Chine, né à Verdun ;
Charles-François d’Hallencourt de Dromesnil (°1674 - †1754), comte et évêque de Verdun ;
François de Chevert (°1695 - †1769), général français ;
Nicolas Beauzée (°1717 - †1789), grammairien, de l’Académie française, né à Verdun ;
Claude Louis Chartongne (°1742 - †1819), général français né à Aubreville ;
Jean-Baptiste-Antoine Lefaucheux (°1752 - †1834), Préfet de Vendée, préfet et député des Vosges ;
Jacques Nicolas Bellavène (°1770 - †1826), général des armées de la République et de l’Empire, né à Verdun, décédé à Milly-la-Forêt (Essonne) ;
Charles Nicolas d’Anthouard de Vraincourt, (°1773 - †1852), général des armées de la République et de l’Empire, né à Verdun, décédé à Paris ;
Nicolas-Armand Buvignier (°1808 - †1880), géologue, paléontologue et spéléologue français, maire de Verdun de 1876 à 1878 ;
Charles Ginisty (1864-1946), prélat catholique français, mort à Verdun ;
César Daly (°1811 - †1894), architecte ;
Louis-Émile Durandelle (°1839 - †1917), photographe, né à Verdun ;
Louis Eugène Janvier de La Motte (°1849 - †1894), homme politique français du xixe siècle ;
Gustave Pierre, né le 10 mars 1875, mort à Paris le 19 mars 1939, artiste peintre ;
Jean Grillon (°1875 - †1924), sous-préfet de Verdun entre 1914 et 1918 ;
Lucien Lantier, né à Odessa (Ukraine) en 1879 et décédé en 1960, artiste peintre qui a longtemps habité à Verdun, et dont l’épouse a fait tranférer son corps au cimetière du Faubourg-Pavé depuis le 1er février 1968.
René Valet (°1890 - †1912), anarchiste illégaliste, membre de la bande à Bonnot ;
Danielle Mitterrand, (°1924 - †2011), épouse du président français François Mitterrand ;
Hervé Revelli, né le 5 mai 1946, footballeur international, entraîneur ;
Isabelle Nanty, née en 1962, actrice française ;
David Terrier, né en 1973, footballeur (FC Metz, West Ham, Newcastle United, AJ Ajaccio) ;
Erika Moulet, née en 1982, journaliste ;
Germain Chardin, né en 1983, champion du monde d’aviron en 2010, médaillé de bronze aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008, vice-champion olympique à Londres en 2012, rameur au Cercle nautique verdunois et au pôle France de Nancy ;
Benjamin Rondeau, né en 1983, médaillé de bronze aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008, rameur au Cercle nautique verdunois ;
Anthony Roux, né en 1987, coureur cycliste professionnel ;
Adrien Rohard, né en 1986, journaliste et chroniqueur sur NRJ 12.

Vie militaire

Listes des unités militaires ayant tenu garnison à Verdun :

État-major de la 6e Brigade de chars de combat, 1939 - 1940
150e Régiment d’infanterie, 1939 - 1940 / 1990
Le 1er octobre 1975, le régiment reprend son appellation de 150e Régiment d’infanterie et devient Régiment d’infanterie mécanisée. 1990 : Il est dissous et prend la dénomination de 151e Régiment d’infanterie, alors que le 150e Régiment d’infanterie est recréé comme Régiment de réserve qui sera dissous à son tour définitivement en 1996. Le 151e RI étant basé à Metz, il vient s’installer à Verdun à la place du 150e RI de 1990 à 1997 ; à cette date il n’y aura plus de Régiment d’infanterie mécanisée sur Verdun.

151e Régiment d’infanterie, 1888 - 25 mai 1997 (Dissolution)
162e Régiment d’infanterie, (avant) 1906 - 1914 (jusqu’à ?)
164e Régiment d’infanterie, 15 avril 1913 (Création) - 1914
165e Régiment d’infanterie, 15 avril 1913 (Création) - 1914
166e Régiment d’infanterie, 15 avril 1913 (Création) - 1914
6e Régiment de tirailleurs marocains, 1939 - 1940
19e Bataillon de chasseurs à pied, (?) 1853 - 1918
2e Régiment de chasseurs à cheval, 1967 - 1998 (1er-2e Régiment de chasseurs depuis 1998)
6e Régiment de cuirassiers, 1939 - 1940
4e Régiment de dragons portés, 1939 - 1940
3e Régiment de hussards, 1906
4e Régiment de hussards, 1914
8e Régiment de hussards, 1906
511e Régiment de chars de combats, 1939 - 1940
9e Bataillon de chars de combats
37e Bataillon de chars de combats
51e Bataillon de chars de combats
40e Régiment d’artillerie, 1906
4e Régiment d’artillerie à pied, 1906
5e Régiment d’artillerie à pied, (avant) 1906 - 1914
1re et 9e Batteries du 61e Régiment d’artillerie de campagne, 1906
74e Régiment d’artillerie tractée tout-terrain, 1939 - 1940
40e Régiment d’artillerie Nord-Africain, 1939 - 1940
9e Régiment de sapeurs-mineurs, 1914
6e Bataillon du génie, 1906
État-major de la 4e Division mécanisée, de 1967 à 1984
État-major de la 15e Brigade mécanisée, de 1967 à 1984
415e Bataillon de commandement et de transmissions, années 1960-1980
54e Régiment de transmissions, années 1960-1980
54e Régiment d’artillerie, du 1er juillet 1972 au 1er juillet 1984 (transfert à Hyères). Remplacé par :
3e Régiment d’artillerie de marine, régiment d’artillerie de la 10e DB, à Verdun du 1er juillet 1984 jusqu’au 1er juillet 1994. Depuis cette date, les quartiers Miribel et Ancelin sont inoccupés !
415e Compagnie légère de transmissions, années 1980
415e Compagnie légère de réparation du matériel, années 1980
détachement du 8e Régiment du matériel, portion centrale à Thierville-sur-Meuse (commune limitrophe de Verdun), années 1980-90, quartier Driant. Le 8e Régiment du matériel dissous en juillet 1990, a été recréé par la suite en 1999 et il est toujours en activité. Dans le cadre de la professionnalisation de l’armée de terre et afin de répondre aux nouveaux besoins, le 8e Régiment du matériel renaît le 1er juillet 1999 à Mourmelon-le-Grand. Il est rattaché à la 1re Brigade logistique basée à Montlhéry. Une compagnie est restée jusqu’en 1994 au quartier Driant de Verdun puis une section multitechnique jusqu’en 2009.

Portfolio