Chaumont-en-Vexin

  • 4 novembre 2014

Histoire

Dans la région autour de la ville, dans le bois de Bertichères sur la commune de Trie-Château, il reste plusieurs traces du néolithique : un dolmen dit de la Pierre trouée et un menhir.

La butte centrale du village était originairement plus petite mais elle a été rehaussée par les premiers constructeurs d’une motte castrale au début du Moyen Âge.

En 1182, Philippe Auguste donne des institutions communales à la ville, en échange de la prise en charge par les bourgeois des travaux de fortifications de la ville et d’un service d’ost.

Au XIIe siècle Osmond de Chaumont, est seigneur de Chaumont et de Quitry. Un fils de Osmond, Guillaume Ier de Chaumont épouse Isabelle (vers 1101/1104 - † après 1175), dame de Liancourt-Saint-Pierre, fille batarde de Louis le Gros.

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

Laillerie et Saint-Brice ont été rattachées à Chaumont entre 1790 et 1794.
5 mars 1961 : Chaumont prend le nom de Chaumont-en-Vexin.

Lieux et monuments

Église Saint-Jean-Baptiste (classée monument historique), bâtie un peu à l’écart du centre du bourg sur le flanc oriental de la butte du vieux château, et l’on peut uniquement y accéder par des escaliers.
L’église Saint Jean-Baptiste représente le principal édifice religieux du Vexin français qui date entièrement du XVIe siècle. C’est un édifice très homogène de style gothique flamboyant, construit sous une seule campagne entre 1530 environ et 1554. Seules les clés de voûte, certains éléments du décor du portail du croisillon nord et le clocher affichent le style de la Renaissance ; cependant, le clocher est resté inachevé, et le second clocher et la première travée de la nef avec la façade occidentale n’ont jamais été construits.
À l’extérieur, le portail du croisillon nord avec son élégant décor flamboyant constitue l’élément le plus remarquable. L’intérieur est vaste et lumineux, et la modénature s’avère complexe et original. Malgré la période avancée, l’on identifie toujours de nombreuses références à l’architecture des XVe et XIVe siècles, dont le transept nettement débordant, la forme des piliers dérivé des piliers fasciculés gothiques, et surtout les chapiteaux de feuillages. Mais contrairement à l’usage à l’apogée de la période gothique, il n’y a pas de triforium, et les élévations du vaisseau central ne comptent que deux niveaux. Quant au plan à déambulatoire sans chapelles rayonnantes, il est propre à un petit nombre d’églises d’Île-de-France, et dérive de la première cathédrale Notre-Dame de Paris. Sinon, c’est de la collégiale de Gisors que vient l’inspiration, et le maître-maçon qui fournit le plan est un proche collaborateur de Jean Grappin.
Parmi le mobilier, les stalles du XVIe siècle méritent surtout l’attention ; elles proviennent par ailleurs de la collégiale de Gisors. Certains vitraux subsistent d’origine et sont également intéressants ; il s’agit de fragments répartis sur plusieurs verrières et six verrières du transept et du déambulatoire qui comportent encore en majeure partie des éléments de la Renaissance16.
Château de Bertichères, des XVIe et XVIIe siècles.
On peut également noter d’autres éléments du patrimoine :

La place centrale de la commune est nommée place de la Foulerie ; c’est ici qu’était foulé le lin provenant des champs des alentours.

Le couvent des Récollets a été transformé en mairie au début du xxe siècle.
Le musée Raymond-Pillon (labellisé musée de France) présente les pièces paléontologiques et archéologiques récoltées par R. Pillon, cordonnier, membre de la Société préhistorique de France et officier d’Académie.

La commune possédait quatre portes semblables à celle visible à Trie-Château et qui marquaient les limites de la ville médiévale au xvie siècle. Elles restèrent en place jusqu’au début du xixe siècle. Les portes de Liancourt, de Gisors (dit d’Enfer), de Beauvais et Linot.

L’ancienne chapelle dédiée à Saint-Jean-L’Évangéliste fut édifiée en 1633 au centre du bourg, confisquée puis vendue comme bien national après la Révolution Française. Elle est aujourd’hui une propriété privée.

Administration

Pays France
Région Picardie
Département Oise

Géographie

Coordonnées 49° 16′ 06″ Nord 1° 53′ 23″ Est
Altitude Min. 69 m – Max. 57 m
Superficie 18,54 km2

Portfolio